Ce dimanche 6 février 2022, Remy Gardner a répondu aux questions des journalistes depuis le circuit de Sepang en Malaisie, à l’issue des deux jours de test IRTA marquant le véritable début de la saison 2022.
Nous sommes allés écouter (via un logiciel de téléconférence) les propos du pilote italien, auteur du 23e chrono dimanche.
Comme à notre habitude, nous reportons ici les paroles de Remy Gardner sans la moindre mise en forme, même si cela est partiellement traduit de l’anglais.
Remy, comment s’est passée
cette seconde journée de roulage à Sepang ?
« C’était une bonne chose de boucler quelques tours sous la pluie avant le début de la saison, d’autant plus que la semaine prochaine à Mandalika il devrait de nouveau y avoir de la pluie. Mais j’ai dû abréger mon roulage dimanche car j’avais des difficultés au niveau de mon poignet. »
« J’ai dû abréger mon roulage car j’avais des problèmes avec mon poignet »
Allez-vous limiter votre
roulage à Mandalika compte tenu justement de l’état de votre
poignet ?
« Cela dépend de mes sensations. Ce ne devrait pas être parfait, mais j’espère au moins pouvoir faire quelques tours supplémentaires. J’espère que je ne me sentirai pas si mal. »
Etes-vous globalement
satisfait des essais que vous avez menés
jusqu’ici ?
« Franchement nous ne sommes pas si loin pour le moment. Le plateau est très serré, et pour autant les performances sont vraiment très rapides. Certains gars ont ainsi roulé en 1’58, et si vous êtes en dehors de cette fenêtre vous êtes un peu dans les choux. Ce que nous avons fait est tout à fait respectable, quand bien même nous ne sommes pas encore tout à fait là où nous voudrions être. Mais mon résultat reste honorable quand on sait que je ne pilote pas la moto de la façon dont je voudrais. »
Avez-vous des astuces pour
réduire la douleur au niveau de votre
poignet ?
« Les quatre jours qui séparent les essais de Sepang de ceux de Mandalika vont faire du bien à ce niveau, cela va permettre de faire une pause bienvenue. »
Vous dîtes que le MotoGP est
très compétitif et que le plateau est très serré. Cela ne doit pas
être facile en tant que rookie de faire ses débuts dans ces
conditions…
« Le plateau est effectivement très serré, et les performances très élevées : il y a des motos vraiment très rapides, et des pilotes très talentueux. Cela promet donc d’être une saison difficile. Mais ici je ne suis pas sûr que la piste convienne bien à la KTM, je pense qu’il y en aura d’autres où on va bien mieux s’en sortir. »
« Le plateau est très serré, et les performances élevées »
Comment vous préparez-vous
pour Mandalika, une piste où personne n’a encore jamais roulé
jusqu’ici ?
« C’est quelque chose d’excitant, et tout le monde se retrouve sur un pied d’égalité donc ça va être sympa de voir qui va pouvoir être rapide d’emblée, même si je pense qu’on retrouvera les gars habituels au premier plan. Pour la préparation en amont de ces essais, je vais faire le tour du circuit à pied, mais je crains que ce soit tout ! Il n’y a pas grand-chose de plus à faire du côté du pilote, le gros du boulot va surtout être du ressort de l’équipe, qui a beaucoup de choses à gérer et à préparer. Mais ce qui est sûr c’est que cela va être intéressant. »
Il n’y a donc vraiment aucun
moyen de se préparer convenablement à un nouveau circuit ?
Vous allez peut-être pouvoir vous appuyer sur la dernière manche du
Superbike qui a eu lieu l’an dernier en
Indonésie ?
« Me concernant, regarder des vidéos ne m’aide pas vraiment. Comme je vous l’ai dit je vais me contenter de faire le tour de la piste à pied la veille puis grimper sur la moto pour voir ce que ça donne. »
Pensez-vous que le Moto2
constitue un bon moyen de se préparer à ce qui vous attend par la
suite en MotoGP, d’autant plus quand le plateau est aussi
compétitif que celui de cette année ?
« Totalement. Pour moi le Moto2 est une très bonne école, car vous pouvez facilement régler vos problèmes en travaillant sur vos réglages. C’est idéal pour se préparer au MotoGP, car vous avez plein de paramètres sur lesquels vous pouvez jouer. »
« Le Moto2 est une très bonne école »
Sur quoi portez-vous
attention lorsque vous faites le tour de la piste à pied, et avec
qui allez-vous marcher ?
« Généralement avec mon mécanicien en chef, ou bien avec ma petite amie. Je prête attention aux vibreurs, aux éventuelles bosses, et j’essaie de me matérialiser la trajectoire ainsi que les différents endroits qui peuvent s’avérer dangereux, tels que les endroits où il y a un changement d’asphalte. »