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Qatar

Et si, en 2022, on commençait au Qatar avec un Grand Prix au goût du monde d’avant ? Un temps où on pouvait se côtoyer sans distanciation, où le passeport était un document pour entrer et sortir du pays sans qu’il soit affublé du terme vaccinal et où la notion de bulle sanitaire relevait de la plus pure abstraction ? Alors que la pandémie est toujours déclarée par les instances internationales, évoquer un tel meeting relève du rêve éveillé. Et pourtant, c’est ce que l’on nous promet à Losail dans moins d’un mois…

C’est Aleix Espargaró qui va être content. L’officiel Aprilia avait défrayé la chronique en Malaisie en allant faire des centaines de kilomètres à vélo, faisant ainsi fi des restrictions imposées sur les déplacements par Dorna, la FIM et les autorités locales. Mais il va pouvoir pédaler tant qu’il le veut et où il le souhaite lorsqu’il aura atteint la destination de Doha… En effet, au Grand Prix du Qatar qui lancera la saison 2022 du MotoGP, l’obligation de test PCR et la quarantaine ne seront plus applicables, il n’y aura plus de « bulle Dorna MotoGP ». Une nouvelle normalité arrive. Et elle aura un délicieux goût de « déjà vu » dans un monde que l’on pensait perdu.

Pour les derniers tests de Sepang, un nombre restreint de membres de l’équipe et de journalistes avaient été sélectionnés. Les tests PCR avant le départ et à l’arrivée étaient à l’ordre du jour et tous les voyageurs MotoGP étaient contraints de se mettre en quarantaine jusqu’à ce que le résultat du test soit disponible à Kuala Lumpur. De plus, un autre test PCR devait être effectué tous les trois jours, et les membres de l’équipe et les représentants des médias devaient séjourner dans certains hôtels-bulles. Les visites dans les bars, restaurants ou centres commerciaux étaient également strictement interdites, et il fallait emprunter le chemin le plus court de l’hôtel à la piste.

Le Qatar choisit le huis-clos

Le Qatar sera-t-il précurseur ou une exception ? 

C’est cette « bulle » qui sera levée pour le Grand Prix du Qatar qui se déroulera du 4 au 6 mars, et ce sera une grande première depuis que le coronavirus a imposé sa loi. L’exigence de masque, la règle de distance et les restrictions dans les zones d’accueil devraient de fait également être supprimées. La question est maintenant est de savoir si le Qatar sera le précurseur d’un retour à la normale où s’il s’agira d’une exception confirmant une règle désormais connue de toutes et tous.

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