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Joan Mir

Avec un Joan Mir qui a suivi sur les ondes Fabio Quartararo, cette journée a été celle de la présentation pour les deux derniers Champion du Monde MotoGP. Suzuki a ainsi suivi quelques heures après Yamaha dans la cérémonie, et l’ambiance a semblé comme un peu moins détendue. Le titré en 2020 est ainsi resté sur sa ligne mobilisatrice tenue durant la trêve hivernale, gardant la pression sur son actuel employeur sur lequel il attend beaucoup. Sinon, un changement d’horizon ne le rebuterait pas. Il a été clair à ce sujet…

Joan Mir s’est présenté sous ses nouvelles peintures de guerre Suzuki peu après un Fabio Quartararo qui a fait de même avec Yamaha. L’Espagnol de 24 ans a souligné ses ambitions de titre pour la nouvelle saison 2022. Et il s’est montré très clair : « je suis motivé et j’ai faim. Je ne veux pas encore finir troisième ! ». Un rang conquis en 2021 grâce à six podiums, mais avec le regret de ne pas avoir pu remporter le moindre succès. On rappellera que le Majorquin n’en compte qu’un seul en MotoGP, pris au Grand Prix d’Europe 2020 à Valence le 8 novembre 2020.

Sur ce bilan, il dit : « je ne dirais pas que 2021 a été une mauvaise année. Nous avons terminé la saison à la troisième place et c’est un bon résultat, mais je m’attendais à mieux. Je pensais que je pouvais gagner quelques courses, mais malheureusement ce n’était pas possible. Avant la nouvelle saison 2022, cependant, j’ai un sentiment complètement différent. L’équipe travaille très dur et nous voulons maintenant revenir dans la lutte pour le titre ».

Joan Mir

Joan Mir : « ce sera un championnat du monde plus imprévisible que d’habitude« 

Il développe : « ils veulent gagner à nouveau. L’an dernier, Suzuki s’est rendu compte qu’il ne s’était pas autant amélioré que ses rivaux, alors ils ont redoublé d’efforts au cours de l’hiver. J’ai vu la différence quand on est arrivé ici : il y a beaucoup plus de choses à essayer. Ils l’ont réalisé au milieu de la saison dernière : ce n’est pas qu’ils n’avaient pas travaillé, c’est que les autres avaient travaillé plus dur et les ingénieurs de Suzuki n’ont pas aimés ça ».

Comme Fabio Quartararo avec Yamaha, Joan Mir attend une GSX-RR un peu plus véloce en ligne droite… « La moto, le moteur doivent pousser. Suzuki a travaillé dans ce domaine, mais maintenant je ne sais pas si je vais dépasser des Ducati dans la ligne droite, mais nous serons certainement plus rapides ». Une évaluation qu’il va pouvoir faire dès le 5 février sur le tracé de Sepang qui s’ouvre aux tests d’intersaison pour les pilotes titulaires.

« Cette année, l’objectif est de montrer notre véritable potentiel, et de ne pas revenir en arrière » car il en est certain : « ce sera un championnat du monde plus imprévisible que d’habitude ». Joan Mir lance aussi une piste sur la suite de sa carrière, qui va bientôt se déterminer puisque son contrat prend fin au terme de cette année : « il est encore tôt. Certains pilotes sont en fin de contrat. Les tests seront importants pour comprendre beaucoup de choses. En tant que pilote Suzuki, je me sens bien, je suis chez moi, mais c’est vrai que changer à un moment peut être une bonne chose. Aujourd’hui, cependant, rien n’est encore décidé ». A bon entendeur… On rappellera que la rumeur le met comme équipier de Marc Marquez chez Repsol Honda en 2023.

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