Les avertissements avaient pourtant été faits et les informations distillées, mais Aleix Espargaró ne les aurait finalement pas interprétés de la meilleure des manières. Il s’agit de la bulle sanitaire qui doit être strictement respectée pour que le plateau d’un championnat du monde puisse, en pleine pandémie, continuer à faire ses représentations sur toute la planète. Or, en Malaisie, aussi impacté par le variant Omicron, l’officiel Aprilia a continué avec une grande candeur ses escapades à vélo, en s’autorisant des excursions à grand rayon d’action. Une innocence dont la sincérité transparait sur un réseau social où il révèle tout de cet entrainement…
Et ça n’a évidemment pas échappé aux autorités de Sepang qui ont averti de l’écart de conduite d’Aleix Espargaró. L’information vient du site Autosport et de son correspondant Gernam Garcia Casanova qui précise que la FIM et l’instance dirigeante du MotoGP sont sur le dossier.
Aleix Espargaró s’est entrainé comme si de rien n’était
On rappellera qu’actuellement, tous les membres du paddock sont confinés dans leurs hôtels, et que les déplacements à l’extérieur ne sont autorisés qu’à l’aller et au retour du circuit. Mais Aleix Espargaró a participé au shakedown mercredi, et a poursuivi son entraînement cycliste cette semaine. Il a posté des images de lui en train de s’entraîner sur son compte Instagram près de Putrajaya, qui se trouve à environ 20 km des zones hôtelières de l’aéroport de Kuala Lumpur, où le paddock MotoGP a été confiné précise Autosport.
A ce stade, on parle d’une violation sanitaire qui est « une infraction grave, qui a placé le circuit dans une position compromise avec les autorités ». On en est là pour le moment avec les excuses de l’officiel Aprilia qui a argué de sa bonne foi en évoquant l’ignorance. Il a évidemment mentionné qu’il ne recommencerait plus. Mais cela suffira-t-il à calmer les esprits ?
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