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Le MotoGP vient de procéder à son shakedown en ce début de semaine sur le tracé de Sepang. L’occasion pour les pilotes et les équipes de se remettre dans le bain après une trêve hivernale bien méritée. Ce déverminage a été d’autant plus important pour les rookies, et notamment Raúl Fernández, qui débutera dans la catégorie reine cette saison au profit de l’équipe Tech3.

L’Espagnol, vice-Champion du monde Moto2 l’an dernier, s’est confié au terme de ces trois jours de roulage en Malaisie où il a été le rookie le plus rapide. Comme à notre habitude, nous reportons ici les paroles de Raúl Fernández sans la moindre mise en forme, même si cela est traduit de l’anglais.


Raúl, quel bilan dressez-vous à l’issue de ce shakedown ? Vous avez été le rookie le plus rapide, on vous imagine content de ce résultat…

« Je suis très content du déroulé de ces trois jours. Nous nous sommes essentiellement concentrés sur la compréhension de la moto, des pneus, et de tout le reste. Nous avons fait un travail formidable, et jour après jour j’ai progressé en comprenant mieux la moto. Je pense que nous allons avoir une bonne machine à disposition pour cette saison, et j’ai parlé à Dani Pedrosa qui m’a donné un coup de main sur bien des points. Son opinion est très importante, et j’espère progresser grâce à lui. Je dois dire que le bilan est assez positif. »

Vous avez déclaré que vous vous sentiez plus à l’aise sur la motogp, du fait qu’il s’agit d’une machine plus lourde, plus imposante. Est-ce que cela a changé quelque chose au niveau de votre préparation ?

« Tout est vraiment différent, et je dois dire que je redécouvre également le circuit de Sepang car cette présaison est totalement différente de celle de l’an passé. Je n’étais en effet plus retourné en Malaisie depuis 2019. Cette année, je me suis vraiment concentré sur le fait de gagner en masse musculaire. J’ai souvenir qu’après Jerez j’étais complètement détruit, mais là après trois jours de roulage je ne me sens pas si mal. Nous avons donc fait une bonne présaison, et c’est la chose la plus importante. »

Avez-vous d’ores et déjà travaillé sur des simulations de course ?

« Nous n’avons pas fait de simulations de course, car notre objectif sur ces quelques jours était purement de comprendre le fonctionnement de la moto. Si vous faites une simulation de course, vous perdez une journée complète et ensuite vous êtes tellement fatigué que vous ne pouvez rien faire d’autre. »

Avez-vous appris des choses en ce qui concerne le tracé de Sepang ?

« J’aime beaucoup ce circuit, il est assez long et présente de gros freinages, et je dois dire que j’aime ça ! »

Qu’est-ce que cela vous fait de travailler avec Dani Pedrosa ?

« C’est comme un rêve pour moi, car quand j’étais plus jeune, je me souviens de l’une de ses victoires à Jerez alors que j’étais présent sur le circuit. C’est un moment que je n’ai jamais oublié, et par conséquent c’est très spécial pour moi de me retrouver à travailler à ses côtés dans le garage. »

« C’est très spécial pour moi de travailler avec Pedrosa dans le garage »

Qu’est-ce que ça vous fait en tant que rookie d’évoluer aux côtés d’un pilote aussi expérimenté ?

« Il est d’une très grande aide, sitôt que j’ai des problèmes je peux aller lui en parler, et son opinion est en ce sens très importante. C’est toujours bien qu’il me donne des conseils, car ça me permet de progresser. »

Quels conseils vous a-t-il donnés ?

« On a eu des discussions assez générales, on ne s’est pas appesantis sur un aspect en particulier de la moto. Il a remporté deux victoires sur ce tracé, donc j’ai pu lui demander des conseils sur comment négocier certains virages. Mais nous avons très peu parlé de la moto. »

En novembre dernier vous aviez participé à vos premiers tests en MotoGP sur le circuit de Jerez, que vous connaissez très bien. Dans quelle mesure est-ce plus difficile sur un tracé dont vous avez moins l’habitude tel celui de Sepang ?

« Lors de ma première journée à Sepang ce fut très difficile, car je ne connaissais pas du tout les trajectoires. C’est très important de connaître la piste quand vous débutez sur une nouvelle moto, mais quand vous ne connaissez aucun des deux c’est vraiment très difficile. »

« Quand vous ne connaissez ni la moto ni le circuit, c’est vraiment très difficile »

Vous avez chuté lors de la deuxième journée, pouvez-vous nous dire ce qu’il s’est passé ?

« Rien de particulier, c’était vraiment une chute stupide. J’ai chuté pour rien. La piste était juste trop chaude et je me suis retrouvé par terre. »

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