Valentino Rossi est un pilote moto retraité mais il reste actif dans le monde des Grands Prix puisqu’il est à présent officiellement désigné comme patron d’écurie. Il est aussi un coureur automobile. Car la compétition est son moteur. D’ailleurs, lorsqu’il lui a été demandé ce qu’il allait le plus regretter une fois sa combinaison cuir raccrochée, il a donné trois éléments comme réponse qui sont autant de moment intensément vécus par un pilote professionnel…
Il faudra s’en convaincre lorsque le Qatar ouvrira le 6 mars 2022 la saison de MotoGP : sur la grille de départ, on ne trouvera pas trace de Valentino Rossi. Un événement jamais vécu lors de ces 26 dernières années, et ce sera aussi un choc pour l’intéressé. Le futur père de famille a réfléchi sur ce qui allait lui manquer dès que la compétition qui a fait sa renommée, et réciproquement, commencerait sans lui, et il a donné une réponse en trois parties.
Valentino Rossi : « deux heures avant le départ de la course, vous ne vous sentez généralement pas particulièrement bien«
« Tout d’abord, ce sera de piloter une MotoGP. Parce que rouler une MotoGP sur la piste est tout simplement une sensation formidable« , commence Rossi. « Deuxièmement, c’est le travail avec l’équipe, mon équipe, à partir du jeudi. Essayer de maîtriser tous les détails afin de devenir de plus en plus fort. Cela comprend le travail avec les meilleurs ingénieurs et mécaniciens en chef, l’analyse des données et tout ce qui va avec », explique le Doctor.
« Et », termine Rossi sur Motorsport-total, « le dernier mais non le moindre sera ce sentiment du dimanche matin. Deux heures avant le départ de la course, vous ne vous sentez généralement pas particulièrement bien. D’une certaine manière, c’est un sentiment de peur. Vous savez juste qu’à 14h00 la course sera lancée ». Au moins, avec ses troupes VR46 pourra-t-il encore avoir quelques frissons du même genre en tant que patron de team. Comme une sorte de procuration.