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Johann Zarco

Johann Zarco parrain de la filière vitesse de la FFM à la recherche des champions tricolores de demain, ce n’est pas une chimère et encore moins de l’affichage. Le pilote Pramac Ducati en MotoGP, cinquième du dernier championnat de l’élite et double Champion du Monde Moto2, a fait la route jusque dans le Jura pour mettre le cuir comme le casque et même le bonnet pour limer une piste de karting avec, littéralement, la jeune relève. Un vrai acte de foi avec une équipe fédérale qui fédère dans cette mission qui devrait révéler la crème nationale des pilotes d’ici cinq ans…

Cinq ans, c’est en effet l’échéance que fixe Johann Zarco, compatriote du Champion du Monde en titre en MotoGP Fabio Quartararo. Le Cannois donne de sa personne dans cette ambition de la FFM à démontrer que, pour remplir les grilles de départ en Grand Prix, il n’y a pas d’obligation à faire ses armes seulement dans une académie italienne ou en Espagne. Il y a certes tout à construire, mais c’est justement la beauté de ce projet, auquel beaucoup de noms qui ont dû se débrouiller seul pour gravir les échelons apportent leur solide contribution.

Les mots de Johann Zarco sont d’ailleurs limpides : « je suis ici parce que je suis un pilote français soutenu par la fédération depuis de longues années. Si je peux aider les jeunes en montrant l’exemple, rouler un peu avec eux pour dynamiser un peu tout le monde, eh bien j’essaie de me rendre disponible. On est en plein hiver, donc on en profite. Mon objectif est vraiment de dynamiser le groupe, de réfléchir comment faire toujours mieux. C’est bien que je sois là parce que j’ai cette mentalité là et je peux montrer qu’il y toujours moyen de faire mieux, qu’il y a une marge de progression ».

Johann Zarco

Johann Zarco : « j’ai envie juste de montrer l’exemple parce que à chaque fois dire que c’est mieux ailleurs, c’est une erreur »

« J’aime rouler avec eux et leur montrer. Je ne peux pas suivre toute leur saison, car moi aussi j’ai ma saison à faire. Au moins, après leur avoir ainsi ouvert les yeux, les préparateurs de la fédé peuvent ensuite insister sur ça, où leur rappeler « vous vous rappelez quand Johann il faisait ça ou quand il a dit ça », et ça, ça motive les gamins » dit le tricolore.

« J’ai accepté ce rôle de parrain, car j’ai pu déjà expérimenter l’école de pilotage. C’est une pédagogie qu’il faut avoir avec les gamins et ce serait bien d’avoir de nouveaux Français dans, au moins cinq ans je dirai. Et comme pour moi, on peut le faire. Il n’y a pas que les Espagnols et les Italiens qui peuvent y arriver. J’ai envie juste de montrer l’exemple parce que à chaque fois dire que c’est mieux ailleurs, c’est une erreur ». Le reste de cette noble démarche est dans cette édifiante vidéo…

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