Andrea Iannone connaît un bon début de saison avec une firme Suzuki avec laquelle il a entamé sa deuxième campagne en MotoGP. Pour autant, ces bonnes dispositions ne changeront rien à un sort déjà décidé à l’aune de sa piètre prestation durant l’année 2017. Une situation qu’il regrette par principe. Rejoignant certains pilotes comme Valentino Rossi, il estime que l’avenir se décide trop tôt. Reste que le sien se conjuguera avec une Aprilia, selon un contrat que Joe le Maniac qualifie lui-même de « spécial ».
Andrea Iannone connaîtra ainsi sa quatrième écurie dans sa carrière parmi l’élite. Il y a eu Pramac Ducati, puis Ducati tout court avant Suzuki et donc, demain, Aprilia. Mais cette fois, le bail avec la maison de Noale pourrait durer longtemps : « je ne change pas simplement d’usine » prévient le futur équipier d’Aleix Espargaró sur Autosport. « Mon engagement sera cette fois très différent. Nous avons un accord très spécial avec des aspects très intéressants. Cela veut dire que ce ne sera pas seulement que pour deux ans. Nous pourrons être ensembles bien plus longtemps ».
« Je crois en ce projet, en ce défi et même si je vais devoir partir pratiquement de zéro, je n’ai pas peur. J’ai une grande confiance dans cette entreprise italienne et je pense que je pourrais contribuer à ce projet de bien différentes façons ».
Sur ce, il regrette tout de même que la décision de le remplacer par Joan Mir soit intervenue si tôt dans l’année chez Suzuki : « il devrait y avoir une règle comme au football qui déterminerait clairement une période des transferts. Et elle pourrait intervenir après la trêve estivale ». Une idée partagée par Valentino Rossi, Danilo Petrucci et Bradley Smith…