Valentino Rossi en a officiellement terminé avec sa période MotoGP mais il tient tout de même encore l’actualité. Il faut dire que ceux qui ont croisé son chemin comme sa trajectoire ravivent la flamme à chaque anecdote. On y découvre un Doctor qui savait aussi manipuler pour mieux prendre l’ascendant, qui était espiègle dans ses approches et aussi impitoyable lorsqu’il pouvait contrôler son environnement. Sa carrière n’a parfois tenu qu’à un fil, comme lors de cette fin d’année 2012. Tout ça, il ne le renie pas. Et pour cause : c’est ce qui l’a fait…
Valentino Rossi le sait et il le revendique même : « je ne veux rien changer » lit-on sur Corsedimoto. « J’ai souvent frôlé la fin de ma carrière, par exemple après les deux années Ducati 2011 et 2012. À l’époque, je doutais sérieusement d’avoir assez de vitesse et assez de force pour recommencer » reconnait Vale. « Mais à partir de ce moment-là, j’ai couru pendant encore dix ans. Quand je repense à ces dix années, dans l’ensemble, c’est une bonne histoire ».
Valentino Rossi : « je veux bien vivre et être heureux«
« Je veux bien vivre et être heureux » ajoute le Doctor. « Je serai papa pour la première fois, je continuerai d’être pilote. Parfois, je rendrai visite à mes étudiants de l’académie, mais je n’ai pas de rêve particulier. Mon rêve était de devenir champion du monde MotoGP. Je l’ai fait, donc je suis en paix avec moi-même ».
En repensant à sa carrière, Valentino Rossi admet qu’il doit aussi beaucoup à ses adversaires, qui ont contribué à le rendre populaire et a donné de l’éclat à ses succès. « J’ai vécu de grandes rivalités tout au long de ma carrière, surtout dans la première partie, car c’est là que j’ai gagné la plupart des défis… Je dois remercier la rivalité avec Biaggi. Nous étions deux Italiens, et nous avions tous les deux un large public en Italie. Viennent ensuite Stoner et Lorenzo, et enfin Marquez. Je me souviendrai de toutes ces batailles comme de quelque chose de très spécial ».