Ce samedi 13 novembre 2021, Jack Miller a répondu aux questions des journalistes depuis le Circuit Ricardo Tormo à Cheste (Valence), au terme de la deuxième journée du Grand Prix de la Communauté Valencienne.
Nous sommes allés écouter (via un logiciel de téléconférence) les propos du pilote australien, auteur du troisième chrono en qualifications ce samedi.
Comme à notre habitude, nous reportons ici les paroles de Jack Miller sans la moindre mise en forme.
Jack, vous venez de décrocher une nouvelle première ligne, et personne ne peut dire que vous ne vous êtes pas donné corps et âme lors de votre dernier tour lancé, avec une magnifique glissade dans le virage 9, même si malheureusement cela a débouché sur une chute quelques tournants plus loin. Vous menez un très bon weekend jusqu’ici…
« Il est clair que j’ai donné tout ce que j’ai pu lors de ce dernier tour. Avant cela j’avais fait un bon premier run, j’étais bien à l’aise avec mes gommes. Lors de ce fameux tour lancé j’avais bien vu qu’il y avait les drapeaux jaunes en raison de la chute de Pecco Bagnaia, mais j’ai quand même voulu attaquer même si je savais qu’il y avait une bonne chance pour que celui-ci soit annulé. »
« C’était donc une attaque simplement pour la gloire. En ce qui concerne cette fameuse glissade dans le virage 9, j’étais sorti un peu large du tournant précédent, mais étant donné qu’il s’agissait de la dernière qualification de la saison je me suis dit que j’allais tout de même y aller à fond. De façon générale ce fut une bonne journée, j’ai pu bénéficier d’un bon rythme. »
« J’ai essayé le pneu dur, j’ai dû faire 18 tours avec, simplement parce que c’était prévu car sinon je dois dire que ce n’était pas fantastique. Je voulais juste voir si je pouvais être mieux avec cette gomme, et au final ça m’a valu quelques frayeurs. Je pense donc que je vais plutôt privilégier le medium pour la course. »
« J’ai donné tout ce que j’ai pu lors de ce dernier tour »
Il y a une bonne chance d’assister à un triplé Ducati demain. Est-ce que vous allez tout donner en course, ou bien allez-vous penser au championnat des équipes ?
« Le titre chez les équipes sera un objectif, c’est sûr. Mais cela dit je me verrais bien aussi rejoindre Pecco et Marc Márquez dans le clan des pilotes ayant décroché trois victoires cette saison. »
Est-ce que le développement effréné de la Ducati est à mettre au crédit d’un pilote en particulier ?
« C’est difficile à dire, car il y a eu beaucoup de pilotes qui ont travaillé pour Ducati ces dernières années. On ne peut pas dire qu’un tel a fait ci, ou qu’un autre a fait ça. On a tous versé au pot commun, et les ingénieurs venaient derrière pour discuter de nos différents retours techniques. »
Je ne pense donc pas qu’il y ait un pilote en particulier à qui soit dû le niveau de performance de notre moto à l’heure actuelle. Nous travaillons très bien dans le groupe que nous formons. Il y a beaucoup de communications au sujet des différents éléments qui peuvent entrer en jeu dans le développement de la nouvelle moto. »
« En ce sens le rôle des pilotes Pramac est primordial, et ils aident beaucoup au développement de la future moto. La façon dont nous travaillons tous ensemble est donc la clé, et je ne pense pas qu’on puisse sortir du lot une individualité en particulier. Par ailleurs la procédure est bien réglée : toutes les pièces passent d’abord par une phase de test avant d’être livrées à Michele Pirro, avant qu’elles ne nous parviennent enfin. Je pense donc que tous les acteurs sont à mettre en avant dans ce projet. »
« La façon dont nous travaillons tous ensemble est la clé »