Andrea Iannone a fait un faux pas dans sa carrière de pilote moto qui lui coûte de ne plus être du ballet du MotoGP. Purgeant une lourde peine d’exclusion de toute compétition moto, il vit comme à contre-temps car il clame à qui veut l’entendre qu’il est toujours dans le rythme. Privé de piste, c’est sur celle de danse qu’il a choisie de retrouver la lumière des projecteurs. Une opération médiatique dans une émission bien connue qui l’a convaincu d’une chose : il se remettra en selle.
Andrea Iannone s’est mis à la danse pour une émission télé qui relance quelque peu sa popularité. Comme il n’a aucun talent dans le domaine, il s’est trouvé une prof de choc et de charme en la personne de Lucrèce Lando. Un couple si bien assorti que d’Italie ont fusé des rumeurs voulant que leur chorégraphie irait au-delà des simples occasions de giguer. Sur ce point, Joe le Maniac a précisé : « du premier au dernier tour, je fais toujours de mon mieux, comme en course, mais quel effort ! C’est beaucoup plus difficile de danser, je ne pouvais pas bouger d’un pas, et c’est le défi avec quelques jours pour se préparer. Lucrèce Lando ? Nous passons tellement de temps ensemble à répéter qu’après je pense qu’aucun de nous n’aimerait se revoir ».
Il précise ajoute même : « peut-être qu’après cette expérience, elle ne voudra plus me voir pendant au moins six mois. Elle a une patience infinie pour m’expliquer des choses qui sont fondamentales pour elle et que je ne comprends pas. Je ne suis peut-être pas son premier ni même son dernier élève, mais j’étais et je suis pilote ».
Andrea Iannone : « je souffre toujours, je me sens pire. Les motos me manquent de plus en plus chaque jour«
Une dernière remarque qui ouvre un flot de sentiments qui confirme une fois encore son mal-être depuis sa suspension : « la vitesse est dans mon sang » avoue-t-il sur Il Corriere della Sera. « Je me sens mal à l’intérieur de ne pas pouvoir piloter une moto et ça ne disparaîtra pas. Ce qui s’est passé s’est passé, je me suis résigné. Je souffre toujours, je porte en moi une nervosité que je ne savais pas avoir. Je fais de nouvelles choses mais au lieu de me sentir mieux, je me sens pire. Les motos me manquent de plus en plus chaque jour ».
Andrea Iannone vit avec cette conviction : « je vais retourner à ma vie de pilote. Sinon j’aurais déjà mis en place d’autres activités, une école par exemple. Plus le temps passe, plus l’envie de revenir dans le jeu grandit. Je veux laisser la porte de retour ouverte pour moi. Beaucoup de choses peuvent changer, mais maintenant je le vois ainsi. Je n’ai jamais arrêté de m’entraîner, au moins deux fois par mois je fais de la moto. Rien ne peut être changé, et il est inutile d’en parler. Je ne ressens que de la douleur, je n’avais rien à cacher et je n’ai jamais échappé à aucun examen. Je suis en paix avec ma conscience » termine-t-il.