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L’Afrique n’est pas réputée pour ses pilotes, automobiles ou motocyclistes. Pourtant, plusieurs champions du monde, parfois oubliés, sont venus au monde sous ses latitudes. Même s’ils sont rares, leur présence ne peut être oubliée. Voici donc les 10 plus grands pilotes africains de tous les temps.

Les règles et les mentions honorables ont d’ores et déjà été précisées dans la première partie. Les places n°10 et n°9 ont été révélées dans l’article trouvable ici même.

N°8 : Alan North (1953-)

Né dans une famille très portée sur les sports mécaniques, Alan North grandit à Durban en Afrique du Sud. Il met le pied à l’étrier pour ses 16 ans, d’abord sur de simples 50cc. Son talent ne tarde pas à être remarqué et ce privé émigre rapidement vers l’Europe. Tout seul pour faire sa mécanique, il surprend le paddock par sa vitesse et sa sympathie lors de l’exercice 1976.

Très rapide, il attire bon nombre de sponsors et le grand Mike Hailwood lui-même décide d’aider financièrement la jeune star montante. Lors du Grand Prix des Nations 1977, il remporte sa seule et unique course en catégorie 350cc, sa cylindrée de prédilection.

Malheureusement, durant l’hiver, il est impliqué dans un accident de la route sur une moto tout terrain. Sa jambe, sévèrement endommagée, ne lui permettra pas de retrouver le niveau d’antan. Une triste fin de carrière pour un potentiel énorme, souvent rappelé par son beau-frère Jon Ekerold (dont nous reparlerons plus tard). Il se classe donc en huitième position de ce classement, juste derrière un compatriote bien connu des fans.

 

Le grand Alan North. Photo : Henry Ten Dam.

 

N°7 : Brad Binder (1995-)

Après avoir parlé de son frère Darryn en 10e position, c’est au tour de Brad de faire son introduction dans le classement. Pas besoin d’amples présentations : Binder fut titré champion du monde Moto3 en 2016, avec la manière, en réussissant l’exploit de gagner une course tout en partant dernier lors du Grand Prix d’Espagne. Transition réussie en Moto2 pour le pur produit KTM, qui termine troisième puis vice-champion du monde en 2018 et 2019.

Son année rookie, toujours avec le constructeur autrichien, fut marquée par une victoire surprise à Brno, loin devant toute concurrence. Cette année encore, Brad s’est illustré à Spielberg en jouant les funambules. Deux victoires en catégorie reine, ce n’est pas rien. Pourtant, la septième place s’explique de plusieurs manières. Tout d’abord, Brad, à l’image de Miguel Oliveira, peut remporter une course comme finir 11e. Cette irrégularité (moins marquée que l’an dernier) le retient quelque peu. Ensuite, il est encore jeune et nul doute qu’il s’affranchira de plusieurs positions dans les années à venir si son travail continue de payer. En attendant, les anciens ont toujours la priorité.

C’est tout pour aujourd’hui ! Rendez-vous demain pour les places n°6 et n°5 de ce classement.

 

Photo : Michelin Motorsport

Photo de couverture : Michelin Motorsport

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