Maio Meregalli est dans les murs Yamaha depuis déjà quelques saisons au point qu’il a connu des titres avant de vivre la disette commencée en 2015, jusqu’à ce millésime 2021. Cependant, des célébrations qu’il a connues sous l’auvent frappé des diapasons, c’est bien cette dernière à Misano qui reste en mémoire. Non parce qu’elle est la plus récente, mais du fait de son intensité et de sa sincérité. Un sentiment que l’on retrouve dans quasiment tous les commentaires du staff d’Iwata, preuve que la dimension de Fabio Quartararo a dépassé celle du simple pilote.
Si l’on suit bien les commentaires sur l’épilogue festif du dernier Grand Prix à Misano, on se demande si, chez Yamaha, on n’est pas quasiment tombé amoureux de son Champion du Monde Fabio Quartararo. Lin Jarvis, le patron, a donné le ton de cette profonde sympathie que le Français suscite à son égard. Son bras droit Maio Meregalli est sur le même canal : « il a apporté une bouffée de fraîcheur et de bonheur » découvre-t-on sur moto.it.
Et il y a cette note personnelle : « en 2012, je n’étais pas encore bien intégré dans le box. En 2015, nous n’avons pas apprécié tout ce qui s’est passé. Cette fois, cela a une saveur complètement différente. Nous en profitons et nous voulons aussi essayer de remporter le titre des équipes et des constructeurs ».
Maio Meregalli : « nous n’avions aucun doute«
Fabio Quartararo alimente donc une bonne synergie chez le constructeur d’Iwata qui se félicite de ses choix assumés en 2020 : « Valentino voulait attendre quelques courses avant de décider de son avenir, mais nous ne pouvions risquer de perdre ni Fabio ni Maverick Viñales. De là est née l’idée de fabriquer trois motos officielles ».
Meregalli termine : « sur Quartararo, nous n’avions aucun doute après tout ce qu’il avait fait en 2019 et lors des premières courses de 2020. Avec son style de pilotage, il s’adapte parfaitement à la Yamaha et la M1 2021 lui a donné une grande confiance à l’avant ». Pour 2022, le Français a déjà réclamé un peu plus de puissance moteur pour faire face à la déferlante Ducati. De là se réfléchira 2023…
