Avec cette nouvelle idée d’Aprilia qui fait suite à la nouvelle venue de Ducati de fournir le prochain plateau du MotoE en 2023, le monde des Grands Prix en général et du MotoGP en particulier semble devenir une vitrine du savoir-faire italien. Mais où sont donc les Japonais ?
En matière d’ingéniosité, dans un MotoGP qui est pourtant particulièrement rigide en termes d’évolutions techniques en raison d’un règlement tenant à maîtriser les coûts de développement, Ducati est la marque qui épate toujours par ses trouvailles ces dernières années. Mais le compatriote Aprilia accélère. Déjà, la nouvelle RS-GP a montré que le projet de Noale était entré dans une nouvelle dimension. Sur cette bonne base, on travaille assidument au sein de la marque du groupe Piaggio. La preuve.
Ainsi, GPOne a mis en lumière dans le stand où nichent Aleix Espargaró et Maverick Viñales cette trouvaille d’une garde boue avant chargé de garder le pneu avant à bonne température. Ducati avait montré le déflecteur arrière et voilà qu’Aprilia s’occupe de l’avant. Le freinage et l’aérodynamisme seront aussi optimisés. De quoi donner des migraines à la concurrence nippone ?
Peut-être, mais au terme de la première journée humide à Misano, le commentaire d’Aleix Espargaró n’était pas si enthousiaste que ça : « les pneus montent en pression lorsque la piste est à moitié sèche » a souligné le pilote catalan. « J’ai attendu les dernières minutes pour faire un bon tour, mais les pneus bougeaient trop malgré le fait de profiter du sillage sec. Nous sommes dans le top 10 mais ce n’était pas une bonne journée pour nous. Aujourd’hui, nous avons beaucoup lutté, il n’y a pas de traction, lorsque nous lâchons les freins et essayons d’accélérer, nous n’avons aucune adhérence ».
MotoGP Misano-2 J1 : chronos
Crédit Classement : Motogp.com