Ce vendredi 22 octobre 2021, Valentino Rossi a répondu aux questions des journalistes depuis le Misano World Circuit Marco Simoncelli, au terme de la première journée du Gran Premio Nolan del Made in Italy e dell’Emilia-Romagna.
Nous sommes allés écouter (via un logiciel de téléconférence) les propos du pilote italien qui court ici pour la dernière fois à domicile, du moins en tant que pilote MotoGP titulaire…
Comme à notre habitude, nous reportons ici les paroles de Valentino Rossi sans la moindre mise en forme.
Valentino Rossi : « J’ai des impressions partagées car je n’étais pas si mal en FP1, quand c’était complètement mouillé et qu’il y avait pas mal d’eau sur la piste. J’étais plutôt rapide, j’avais un bon feeling avec la moto et je n’étais pas très loin du top 10. Ce n’était donc pas si mal. Mais malheureusement, l’après-midi, nous avons eu ces conditions mixtes où nous avons beaucoup souffert. Quand la piste a commencé à sécher, nous avons toujours été en difficulté et la moto est devenue très difficile à piloter. Donc l’après-midi, je n’ai pas été très rapide. »
Que pensez-vous du relèvement de l’âge
minimum des pilotes en Moto3 et Moto2 ?
« J’ai vu que dans le championnat du monde, l’âge passait de 16
à 18 ans en Moto3 et Moto2. C’est ça ? Et en MotoGP ? 18 ans comme
maintenant, ok. Passer de 16 à 18 ans, en particulier en Moto3, est
un grand changement, car tout le monde veut débuter aussi tôt que
possible. C’est une grande différence, parce que deux ans c’est
beaucoup! 18 ans… beaucoup de pilotes devront attendre. Bien sûr,
ce sera mieux pour la sécurité, mais je ne sais pas si cela
résoudra tous les problèmes. Je pense qu’il est plus important que
les pilotes aient un bon comportement quand ils sont sur la piste,
que leur âge. La direction doit donc suivre les courses de façon
plus précise et être davantage stricte. Passer à 18 ans est une
plutôt grande marche : Imaginez que j’ai commencé en championnat du
monde à 17 ans, il y a 26 ans ! Donc 18 ans, c’est plutôt
haut. »
Il y a quelques années, les pilotes de
votre académie connaissaient des problèmes sur le mouillé et dans
les conditions mixtes, mais aujourd’hui ils ont beaucoup progressé.
Travaillez-vous cela avec eux ?
« On s’entraîne parfois sur le mouillé, même si c’est difficile
à gérer et à organiser. Normalement, quand il pleut nous somme plus
sur la terre que sur l’asphalte. Mais c’est toujours très important
car, normalement, pour être rapide sur le sec c’est quelque chose
que vous avez de façon naturelle, mais sur le mouillé la majorité
des pilotes doit travailler un peu. C’est donc important. Par
exemple, moi, je n’étais pas très rapide sur le mouillé au début
mais j’ai beaucoup travaillé durant ma carrière, durant les essais
et durant les courses, et j’étais bon également sur le mouillé.
Maintenant, je pense que nous sommes en difficulté de façon
technique, car avec notre moto, en particulier dans les conditions
mixtes, c’est très difficile. Donc nous payons. Nous devons essayer
de progresser, en particulier le feeling avec la moto qui, dans ces
conditions, fait beaucoup de différence. »
On a entendu que les membres de votre
équipe actuelle travailleraient avec vous dans votre équipe l’année
prochaine. Pouvez-vous le confirmer ?
« Oui. Je ne sais pas si c’est officiel mais je pense que mon
équipe, David (Muñoz, chef d’équipe) et Matteo (Flamigni, ingénieur
datas), travaillera avec nous. Je pense que l’un ira avec mon frère
et l’autre avec Bez, si tout continue de façon normale. Et il y a
aussi Idalio Gavira, qui est mon coach, qui travaillera avec nous
et sera le coach des deux pilotes. Je pense que c’est bien car ils
ont beaucoup d’expérience et travaillent vraiment très bien. C’est
donc bien d’avoir ce genre d’expérience dans notre équipe.
»
Résultats de la FP2 du Grand Prix d’Émilie-Romagne
MotoGP à Misano :
Crédit Classement : Motogp.com