Louis Rossi revient de loin après avoir subi une chute début septembre au Castelet dans le cadre du Bol d’Or. De l’aveu même du Français, c’est l’accident le plus grave qu’il a eu à subir dans sa carrière. Le vainqueur du Grand Prix de France Moto3 se remet seulement de ce triste événement qui l’a contraint à rester allongé pendant six semaines. Se dresser et s’asseoir dans un fauteuil relèvent de la victoire. C’est dire…
C’est un témoignage à la fois poignant et rassurant que Louis Rossi a livré sur Ouest France. Sur son expérience, il avoue : « j’ai eu peur mais je ne devrais pas garder en principe de séquelles de l’accident. Je ne m’attends pas à remarcher normalement avant la fin de l’année». Un accident dont il se souvient très bien : « oui car je n’ai pas perdu conscience. J’ai chuté à 170 km/h à l’entrée de la ligne droite du Mistral, au Castellet. Ma moto s’est mise à guidonner et je suis parti en roulades sur la piste. Il s’agit de ma plus grosse blessure à moto ».
Louis Rossi : « mon vœu le plus cher est de courir en championnat du monde d’endurance l’année prochaine«
Après quatre fractures du bassin, il lui reste maintenant à se reconstruire et il devra travailler pendants plusieurs semaines avant de recouvrer ses moyens. Mais pour autant, il n’arrêtera pas sa carrière : « je n’ai certainement pas envie de m’arrêter sur une blessure. Rien n’est encore arrêté mais mon vœu le plus cher est de courir en championnat du monde d’endurance l’année prochaine… » dit-il.
Les pilotes sont décidément des êtres à part mais dans le cas de Louis Rossi, il y a un plus pour récupérer plus vite… « Claude Michy m’envoie régulièrement des kits de survie, bref, plein de spécialités auvergnates… ». Les épreuves n’ont pas eu raison de son humour, et c’est le meilleur des signes !
Article original Bruno PALMET Ouest France.