Tout au long de sa longue carrière en MotoGP, Valentino Rossi n’a jamais particulièrement apprécié de faire des tests, qu’ils soient officiels ou non. C’est bien pour cela qu’on le voyait généralement prendre la piste vers midi alors que tous ses adversaires étaient au travail depuis 10 heures le matin…
Le nonuple champion du monde a beau avoir participé aux deux jours de test à Misano, alors qu’une seule journée était initialement à son programme, il n’a pas changé d’avis sur le sujet et, une fois ses derniers essais effectués, il l’a confirmé avec franchise au site officiel MotoGP.com.
Valentino Rossi : « Non, je n’apprécie pas les tests ! C’est toujours difficile et c’est la partie très dure de notre travail. Mais vous savez, les essais de pré-saison sont évidemment plus intéressants car cela fait alors longtemps que l’on n’a pas essayé une moto et généralement on en change, on change d’équipe, on essaye un nouveau modèle. Mais les journées d’essais pendant la saison… (soupir). En particulier les essais le lundi après une course, c’est un cauchemar ! C’est la partie difficile de notre travail, alors je ne suis pas désespéré que ce soit mon dernier test (rires) ! »
Néanmoins, pour le sujet est abordé lors de son débriefing, l’Italien se ménage une possibilité de revenir en piste…
« C’est toujours un travail difficile, physiquement et mentalement, c’est dur. C’est la partie difficile de notre boulot, je préfère les weekends de course. Mais je ne sais pas. Il faudra voir à quel point ça me manquera de piloter une MotoGP quand je ne le ferai plus. Ce serait bien de le faire de temps en temps. Comme je l’ai dit, les tests ne sont pas la meilleure partie la plus sympa de notre travail, et, en général, ce ne sont pas les moments les plus inoubliables pour un pilote. Mais peut-être que le MotoGP me manquera vraiment et que je voudrai avoir l’opportunité d’en piloter une de temps en temps. Nous verrons. »
N’oublions pas que Valentino Rossi disposera l’année prochaine de quatre Ducati, deux GP22 et deux GP21, et d’un circuit à quelques kilomètres de sa maison. Sans même parler de test officiel, pourra-t-il vraiment résister à la tentation d’en essayer une ?