Le pilote Aprilia a vécu un Grand Prix difficile, et n’est pas parvenu à trouver des solutions avec son équipe. La situation s’est aggravée en course avec un problème technique, le quatrième depuis le premier Grand Prix de la saison.
Aleix Espargaró connaît un début de saison très compliqué. Alors qu’il parvient à tirer le meilleur de l’Aprilia, il est constamment victime de problèmes techniques, ce qui gâche systématiquement tout le travail fourni, par lui-même et par l’équipe.
Après une neuvième place au Grand Prix de France qu’il souhaitait prendre comme le véritable point de départ de sa saison, il est arrivé en Italie avec la volonté de se battre pour un nouveau top 10. Malheureusement, il n’a jamais réussi à être véritablement compétitif. D’abord quatorzième de la FP1, puis seizième de la FP2, il a ensuite terminé treizième de la FP3 et douzième de la FP4. Non qualifié pour la Q2, les choses se sont alors aggravées et il n’a pu faire mieux que vingt-et-unième lors des qualifications.
Suite à un bon départ en course, il est remonté un peu et a dépassé certains pilotes, mais une fois encore la malchance est venue pointer le bout de son nez, et le pilote espagnol a été contraint à l’abandon suite à un nouveau problème technique : « Je savais dès le début que la course serait dure, mais je suis bien parti et ai tout de suite récupéré quelques places. Vers le dixième tour j’ai commencé à sentir que le pneu arrière ne fonctionnait pas bien, j’avais peu de grip et j’ai manqué de tomber plusieurs fois. Tour après tour les choses ont empiré de telle manière que j’ai été obligé de rentrer au box. »
La frustration est d’autant plus grande que c’est la quatrième fois que cela se produit sur six Grands Prix. Sans cela, il aurait surement pu obtenir un bon résultat, comme il l’a fait à chaque fois que la moto a fonctionné avec une dixième place au Texas et une neuvième position au Mans.
Espargaró essaye néanmoins de rester positif : « Ce qu’il s’est passé est très bizarre. Nous allons analyser le pneu pour comprendre le fond du problème. Le week-end était important mais, à la différence de tous les autres, nous ne sommes jamais parvenus à être compétitifs. Je suis de plus en plus convaincu que le potentiel de la RS-GP n’est pas celui que nous avons pu voir jusqu’à présent. Plus qu’oublier ce week-end, nous devons bien étudier les données pour trouver ce qui n’a pas fonctionné durant ces trois jours. »
Grand Prix d’Italie Mugello
MotoGP J.3 : Classement
1 99 Jorge
LORENZO Ducati
41’43.230
2 4 Andrea
DOVIZIOSO Ducati
+6.370
3 46 Valentino
ROSSI Yamaha
+6.629
4 29 Andrea
IANNONE Suzuki
+7.885
5 42 Alex
RINS Suzuki
+7.907
6 35 Cal
CRUTCHLOW Honda
+9.120
7 9 Danilo
PETRUCCI Ducati
+10.898
8 25 Maverick
VIÑALES Yamaha
+11.060
9 19 Alvaro
BAUTISTA Ducati
+11.154
10 5 Johann
ZARCO Yamaha
+17.644
11 44 Pol
ESPARGARO KTM
+20.256
12 55 Hafizh
SYAHRIN Yamaha
+22.435
13 53 Tito
RABAT Ducati
+22.464
14 38 Bradley
SMITH KTM
+22.495
15 21 Franco
MORBIDELLI Honda
+26.644
16 93 Marc
MARQUEZ Honda
+39.311
17 10 Xavier
SIMEON Ducati
+1’01.211
18 30 Takaaki
NAKAGAMI Honda 5
Laps
Non classé
41 Aleix
ESPARGARO Aprilia 4
Laps
43 Jack MILLER
Ducati 22 Laps
12 Thomas LUTHI
Honda 22 Laps
N’a pas fini le premier tour
26 Dani PEDROSA
Honda 0 Lap
17 Karel ABRAHAM
Ducati 0 Lap
45 Scott REDDING
Aprilia 0 Lap