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Joan Mir

Ce n’est pas le moment d’aller chercher noise à Joan Mir du côté de Misano ce samedi soir. Le Champion du Monde en titre est en effet un homme en colère. Marc Marquez, mais aussi son team Suzuki en ont pris pour leur grade au terme d’une journée qui le laisse sur le onzième plot de la grille de départ d’un Grand Prix de Saint Marin qu’il sera à nouveau contraint d’affronter le mors aux dents…

La course au titre ressemble de plus en plus à une course d’obstacles pour un Joan Mir qui voit ses opportunités de contrarier Fabio Quartararo dans son ambition de lui subtiliser sa couronne se réduire chaque jour un peu plus. Ce samedi à Misano a été une nouvelle frustration pour le Majorquin à fort caractère qui a connu deux contrariétés. L’une s’appelle Marc Marquez et l’autre est venue de sa propre équipe…

A l’heure du bilan, Joan Mir commence par égratigner Marc Marquez : « on sait tous de quoi il a besoin : il a besoin d’une roue devant lui pour être fort. Il m’est difficile de comprendre pourquoi un octuple champion du monde ne peut pas effectuer son travail seul. Et pourquoi il a toujours besoin de cette aide ».

Il ajoute : « c’est le jeu que Marc aime vraiment jouer et aujourd’hui il m’a choisi », a déclaré Mir, qui relativise néanmoins cette influence néfaste : « j’essaie de faire mon travail et je me fiche que quelqu’un me suive ou non ». Sur le sujet, on signalera que Marc Marquez s’est défendu : « je lui ai déjà parlé plus tôt. Mon comportement est normal en course de moto. Vous pouvez agir ainsi tant que vous ne gênez personne avec ça ».

Ce sujet étant clos, voici celui du team Suzuki. Et pour le comprendre, voici les images…

Alors ? Joan Mir explique : « nous avons eu un problème dès la première sortie avec la roue avant. Je ne sais pas ce que c’était, il faut bien l’analyser. Ensuite, nous avons changé la roue et j’ai reçu le message d’entrer dans la case sur l’écran de la moto. J’ai décidé d’y aller au cas où il y aurait un problème avec la moto, mais il s’avère que j’avais reçu le message par erreur. Je suis très déçu ».

Il ajoute : « c’était un message que l’équipe a mis sur la moto par erreur. C’est dommage car c’est un message auquel il faut obéir. Normalement, quand ils vous mettent « box », c’est parce que vous devez vous arrêter. C’est dommage et l’équipe est également déçue par l’erreur, mais je comprends parfaitement la situation. Il est clair que ce n’est pas ma faute, mais parfois je fais aussi des erreurs pour qu’ils puissent en faire aussi ».

Joan Mir : « quand ils vous mettent « box », c’est parce que vous devez vous arrêter« 

Mir a tout de même vu des choses positives : « nous améliorons la moto en qualifications. A présent, nous n’avons aucun problème à passer directement en Q2 et en début de saison ce n’était pas le cas. Donc on s’améliore ». Il précise : « je pense qu’aujourd’hui nous n’avions pas le potentiel pour faire la pole position, mais si je suis réaliste, la deuxième ligne de départ était possible ».

Et pour la course de dimanche ? « Je vais essayer de faire de mon mieux dans la course pour être avec ceux de devant. Je sais que c’est difficile ». Concernant le choix des pneumatiques, le n°36 a été très satisfait des sensations que lui procure le pneu dur avant, tandis que pour la gomme arrière a deux options : « l’arrière soft est une option pour la course. Maintenant, nous devons l’analyser car j’ai fait 10 tours avec cette gomme mais nous savons qu’elle tient généralement bien 10 tours. Mais la course est très longue et ils ont des doutes. Ensuite, le médium est un pneu qui est toujours meilleur bien qu’il rapporte un peu moins que le soft, il faut donc voir exactement ce dont nous avons besoin. Pour le moment, nous sommes entre ces deux options ».

MotoGP Misano 1 J2 : Qualifications

Misano

Crédit classement motogp.com

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