Dans le clan Yamaha, on a sans aucun doute pris acte du mea culpa d’un pilote Viñales mis à pied, ce qui veut dire sanctionné mais toujours dans les murs. L’Espagnol a présenté ses excuses et nous verrons si la firme d’Iwata les accepte. Ou tout du moins son équipe car Maio Meregalli a précisé pour mieux l’identifier la chaine de décision qui a amené à cette situation exceptionnelle…
Dans un premier temps, le cadre de l’équipe usine Yamaha a précisé les motivations qui ont amené à mettre à pied un des pilotes officiels de la marque : « nous avons entendu des rumeurs et avons commencé à vérifier la télémétrie. Il est difficile d’en dire plus que ce que nous avons déjà dit dans le communiqué de jeudi, nous continuerons à vérifier les données et une décision sera prise. En ce moment, les choses sont comme jeudi. Maintenant, je ne peux pas entrer dans ce genre de discussion. Je ne peux rien dire ».
Pour Meregalli, Viñales n’est pour le moment suspendu que pour l’Autriche
Néanmoins, il en lâche encore un peu plus en précisant que la décision a été prise en Europe. Elle n’a pas été prise depuis le Japon, pays où se trouve le siège de la marque. « Yamaha au Japon était fermé. La décision qui a été prise ici a été prise par nous. Bien sûr, nous avons eu des consultations avec le Japon, mais à ce stade, la décision était simplement de le suspendre pour cette course et nous verrons ce qui va se passer maintenant. »
Chez Yamaha, on pense que Viñales a essayé d’endommager la moto, et c’est la principale raison de la suspension. Côté Viñales, on a vécu le sentiment de ne pas être soutenu à 100% par l’usine. « Parfois, un pilote peut penser que son partenaire est mieux traité que lui, mais nous, chez Yamaha, n’avons jamais fait ça. Je vais vous donner un exemple : lorsque Jorge Lorenzo a décidé de quitter Yamaha, nous le savions depuis le début de la saison, mais nous l’avons soutenu avec toutes les dernières mises à jour jusqu’à la fin de la saison. Ensemble, nous avions pour objectif d’atteindre la Triple Couronne. Pour ce faire, nous avons besoin des résultats des deux pilotes. Parfois peut-être qu’on peut comprendre la frustration quand on en est à ce point, mais ce n’est pas comme ça ».