Le championnat MotoAmerica se déroule sur neuf circuits et, le weekend prochain, les concurrents du Superbike ont déjà rendez-vous sur le septième, en Pennsylvanie.
C’est en effet le circuit de Pittsburgh qui les accueillera pour répondre à la lancinante question « Quelqu’un peut-il arrêter Jake Gagne et sa Yamaha Fresh N’ Lean Attack Performance ? », le Californien surfant sur 11 succès consécutifs malgré l’opposition de Mathew Scholtz (Yamaha, Westby Racing LLC), Cameron Petersen (Suzuki, M4 Ecstar Suzuki), Josh Herrin (Yamaha, Fresh N’ Lean Attack Performance), Bobby Fong (Suzuki, M4 Ecstar Suzuki) et bien sûr Loris Baz (Ducati, Warhorse HSBK Racing Ducati New York ).
En tout cas, ce ne sera pas Josh Herrin, puisque le champion AMA Superbike 2013 a déjà raté la dernière manche après avoir été testé positif à la Covid-19 et sera encore absent ce weekend. L’ancien coéquipier de Johann Zarco en Moto2 avait été remplacé par le vainqueur de la Red Bull MotoGP Rookies Cup 2008, J.D. Beach, lors de la dernière manche dans le Minnesota.
A Pittsburgh, ce sera au tour de Toni Elias de monter sur la Yamaha officielle aux côtés du leader actuel. Jusqu’à présent l’Espagnol champion du monde Moto2 2010 et le champion MotoAmerica Superbike 2017, malgré ses 32 victoires en MotoAmerica pour Suzuki, n’était plus à plein temps dans la série américaine. En fait, il a seulement remplacé Kyle Wyman blessé sur la Panera Bread Ducati à Laguna Seca, y terminant huitième et septième lors des deux courses.
Ce weekend, il remplacera donc Josh Herrin sur la deuxième Yamaha Fresh N’ Lean Attack Performance à Pittsburgh, aux côté de Jake Gagne.
Toni Elias : « Je suis très heureux d’avoir cette opportunité de tester cette moto et de rouler pour cette équipe. Nous sommes rivaux depuis longtemps et maintenant j’ai l’opportunité de rouler pour eux. Même si ce n’est que pour ce weekend, ce sera incroyable. Et puis on verra. Pour le moment, c’est juste pour trois jours et c’est tout. Josh (Herrin) reviendra. Je sais que la moto est vraiment compétitive et j’ai hâte de rouler à nouveau sur une moto compétitive car je ne pense pas que l’année dernière ait été aussi compétitive qu’avant. Je crois toujours en mon potentiel et je veux revoir ce potentiel avec une bonne moto. Cela ne veut pas dire que je vais monter sur le podium ou gagner la course. Je ferai de mon mieux. Nous n’aurons que trois séances d’essais et c’est tout, puis la course une et la course deux. Le chrono sera ce qu’il sera, et j’espère que tout fonctionnera bien et que je pourrai m’amuser et ressentir cette belle moto. »
L’avenir dira si cette opportunité permettra au Catalan de 38 ans de rebondir, mais il s’agit quoi qu’il en soit d’une belle occasion de montrer son niveau actuel au guidon d’une machine compétitive…