Deux courbes sont au programme aujourd’hui.
Tout d’abord celle de la course. Le début de course est marqué par l’attaque de Rossi, le plus rapide dès ce moment de la course. Marquez essaie de réagir et y parvient au 9e tour, moment où les pneus Michelin avant ont commencé à souffrir de graining; dès lors, les chronos ne vont cesser de chuter jusqu’à perdre une bonne seconde et demie en fin de course.
C’est une caractéristique assez inhabituelle pour les pneus français, et cette baisse des chronos est sans doute le fruit d’une conjonction « graining sur l’avant, glissement sur l’arrière ».
Néanmoins, on n’a pu déplorer aucune chute
(hormis la « Iannonade ») chute alors qu’elles
étaient au nombre de 7 l’année dernière; à
Barcelone, ça glisse mais ça prévient!
On a d’ailleurs pu le voir avec le splendide rattrapage de Marc
Marquez dans l’avant-dernier tour de la course…
Le deuxième graphique, comparant les chronos de Valentino Rossi et Jorge Lorenzo, est sans appel; à aucun moment le pilote majorquin n’a pu suivre son aîné, y compris quand graining il n’y avait point…