Marc Marquez au terme des qualifications a ajouté une nouvelle chute sur la déjà longue liste tenue par Honda sur les accidents de ses pilotes cette saison. Mais il y a chute et chute. L’octuple Champion du Monde a tenu à faire le distinguo en endossant la responsabilité de l’action, fruit d’une préméditation typique du pilote du « ça passe ou ça casse ». Malgré le résultat, ce n’est pas un mauvais signe…
Marc Marquez semblait aller mieux ce samedi après sa déception de la veille d’avoir constaté que son corps n’était toujours pas encore au niveau de son esprit. En effet, en faisant le bilan d’une seconde journée du Grand Prix Styrie conclue par une huitième place que l’on évaluera comme convenable, il se montrait prolixe et optimiste, sans jamais mentionner sa condition physique.
Sur sa chute à la fin des qualifications dans le virage 3, il a ainsi commenté : « l’accident était complètement ma faute. J’ai freiné un peu plus tard que d’habitude, j’étais donc trop rapide dans le virage 3. Mais c’était le dernier tour et c’était un virage lent, alors je me suis dit : « Je vais essayer ! ». Parce que je savais qu’il y avait encore beaucoup de place pour une amélioration significative des temps au tour. Mais bon, la manœuvre a mal tourné, on est tombé et on est à la huitième place ».
« Ce sera une course longue et intéressante demain », déclare Marquez avec conviction. « Nous devons garder un œil sur beaucoup de choses. Les pneus, la consommation de carburant, ma condition physique et les « limites de piste ». D’innombrables tours rapides ont été annulés aujourd’hui… ».
Marc Marquez : « les Ducati sont très fortes… sur un seul tour »
Le franchissement des limites de la piste, contrôlé avec des capteurs sur les pistes est toujours un sujet de conversation… « Dans certains virages, il arrive très vite que vous freiniez un peu plus tard et que vous dépassiez ensuite la limite de piste. Mais surtout dans le troisième secteur, plus précisément dans le virage 9, il peut arriver que vous soyez convaincu que vous êtes dans la limite, mais d’une manière ou d’une autre, la roue arrière est sortie. Vous ne touchez que légèrement le capteur, mais le tour est automatiquement annulé. Nous devons surveiller cela attentivement pendant la course. Parce qu’une longue pénalité au tour détruit votre course ».
« A part ça, je suis content de la journée d’aujourd’hui », a assuré l’officiel Honda. « Parce que mon rythme de course est bon. Dans le même temps, force est de constater que nous n’avons pas tiré le maximum d’un seul tour rapide en Q2. La moto aurait permis un meilleur résultat. Mais nous avons une longue course de 28 tours devant nous. Et force est de constater que les Ducati sont très fortes sur un seul tour. Mais ici, les pneus ont lâché avant la fin. Attendons » …
MotoGP Styrie J2 : qualifications
Crédit classement motogp.com