Quid de Marc Marquez dans cette dernière partie de saison 2021 ? Celui qui est revenu dans son box Repsol Honda après avoir dû rater la totalité de la précédente campagne a du mal à se remettre à son niveau, qui était, en fait, au firmament de la catégorie MotoGP. La faute à ce bras droit salement touché puis malmené qu’il faut maintenant respecter. Mais malgré cela, il est parmi les vainqueurs de cette saison, depuis son exploit sur son Sachsenring chéri. Puis, durant la trêve estivale, il a montré qu’il allait mieux au travers de quelques vidéos. On le dit différent car plus conscient des risques à prendre. Sur ce plan, il sème cependant comme un doute…
Le Marc Marquez du monde d’après serait tout aussi redoutable mais plus conscient des risques. C’est du moins ce qui est ressorti de certains commentaires depuis qu’il est retourné à la compétition sur une Honda qui est exactement le contraire de ce qu’il faut comme moto pour reprendre confiance. Mais que pense l’intéressé de cette nouvelle approche qu’on lui affuble ? Il a répondu dans une vidéo Box Repsol qu’a repérée Corsedimoto. Voici le sentiment de Marc Marquez… « J’ai toujours été de ceux qui aiment le plus prendre des risques. Heureusement, au cours de ma carrière sportive, parfois ça s’est bien passé, d’autres fois ça s’est mal passé. Dans ceux-ci, nous devons apprendre, mais pour l’instant le facteur risque-rendement me profite donc je continue avec le même style ».
Marc Marquez : « les rivaux ne connaissent pas mes points faibles »
Il n’y aurait donc pas de révolution à attendre de la part du phénomène de Cervera. Mais ça ne l’empêche pas de travailler sur ses forces et ses faiblesses. « La force que j’ai sur la moto, c’est de m’adapter à toutes les situations, s’il y a des imprévus, si la piste est moitié humide, moitié sèche, s’il pleut soudainement… Je m’y adapte assez rapidement. Il y a des points faibles sur lesquels on travaille, mais je ne les dirai pas car les rivaux ne les connaissent pas » dit-il.
Marc Marquez a aussi parlé de ses références et des rivaux qui lui ont donné le plus de fil à retordre. Et dans sa liste, on ne relève que des Espagnols. Il n’y a ainsi pas un seul Italien… « Quand je suis arrivé en MotoGP en 2013 et 2014, Jorge Lorenzo et Dani Pedrosa étaient les deux plus rapides et c’étaient des rivaux coriaces où il y avait des courses où vous vous disiez : ‘Comment font-ils ?’ Puis aussi en 125 j’ai beaucoup appris de Nico Terol et en Moto 2 j’ai eu de grands duels avec Pol Espargarò. Mais les deux qui m’ont le plus marqué étaient Pedrosa et Lorenzo ».
Du côté des duels, il se rappelle notamment celui avec Jorge Lorenzo en 2013 à Jerez, jusqu’au dernier virage… « Une situation qui si vous la voyez maintenant avec les règles actuelles pourrait être pénalisée. Aussi en Thaïlande 2019 avec Fabio Quartararo où j’ai joué pour le titre c’était un bon combat. Avec Pol Espargarò en 2010 à Silverstone j’ai aussi aimé ça et Misano 2012 à nouveau avec Pol ». Ce dernier est aujourd’hui son équipier chez Repsol Honda comme Jorge Lorenzo l’a été et Marc Marquez ne s’en inquiète pour ainsi dire plus.
