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Jack Miller

Jack Miller a bien écouté ce qui a été dit sur sa Ducati lors de cette première partie de saison du MotoGP. Une machine qu’il faudrait finalement avoir pour connaître une vie facile en piste, puisqu’il suffit d’ouvrir les gaz en grand dans la ligne droite pour dépasser tout le monde ou, au pire, garder sa position. Une approche minimaliste que l’Australien adoube d’autant moins qu’il a décidé de mettre les choses au point…

Jack Miller revient de loin après neuf courses qui sont aussi ses premières vécues avec le statut de pilote dans le team usine Ducati. Son entame de campagne a ainsi été décevante avec deux neuvièmes places au Qatar, loin des attentes, puis Portimao n’a pas tourné en sa faveur. Un spectaculaire redressement a eu lieu à Jerez avec une victoire acquise après que Fabio Quartararo, dominateur, ait eu à affronter le syndrome des loges en pleine course. La pluie du Mans lui a permis le doublé et aurait pu le laver de tout soupçon sur son potentiel avant de vivre une suite plus calme. Ces deux derniers résultats au Sachsenring et, surtout, la chute à Assen l’ont comme fait rentrer dans le rang. Juste après le renouvellement de son contrat pour un an seulement.

Jack Miller est à présent cinquième au championnat, et dernier du trio majeur de Ducati, mené par Johann Zarco, dauphin du leader Quartararo. L’Australien, malgré ses deux succès, est aussi devancé par son équipier Bagnaia. Reste qu’il est le seul à avoir rapporté des victoires à la marque de Borgo Panigale à ce stade de la campagne.

Jack Miller

Jack Miller : « chaque moto a ses forces et ses faiblesses« 

« J’aimerais pouvoir gagner une autre course, et s’il y en a plus d’une, c’est encore mieux » dit-il sur Motorsport. « Mais ce que je veux, c’est être constant, ne pas retomber et bien finir chaque Grand Prix » ajoute Miller qui a en travers sa chute aux Pays-Bas : « les deux premières courses n’ont pas été comme je l’aurais souhaité, et l’accident à Assen n’était pas nécessaire ».

Mais revenons sur la Ducati où il suffirait de profiter de la puissance de son moteur pour rafler la mise. Une façon très simple d’appréhender les choses que contrecarre Jack Miller : « chaque moto a aussi ses forces et ses faiblesses. La Ducati est très rapide et stable, mais ce n’est pas la plus maniable lors des changements de direction, par exemple. Mais quand vous parlez aux pilotes des autres marques, ils vous disent qu’ils aimeraient avoir l’accélération et la puissance de la Ducati. Vous ne pouvez pas constamment regarder les autres motos. Il faut travailler sur ce que l’on a et sur ce que l’on sait faire ». A bon entendeur…

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