Sam Lowes parle de « malentendu » mais le site Speedweek continue d’insister sur le fait que le pilote Marc VDS Racing serait en délicatesse avec la réglementation portant sur le droit de séjour dans l’UE. Citoyen britannique, et ainsi impacté par un Brexit prononcé depuis janvier 2021, Sam Lowes ne peut pas rester dans l’espace Schengen plus de 90 jours successifs sur les 180 dernièrement comptabilisés. Or cette limite aurait été dépassée. Voici le dernier point de situation, toujours accompli par le site germanophone qui ne lâche pas l’affaire…
A tel point d’ailleurs qu’il commence à excéder l’enseigne Marc VDS. Mais il se passe tout de même quelque chose avec Sam Lowes qui, dans une communication personnelle sur son réseau social, ne nie pas un sujet qualifié de « malentendu ». Ce dernier vient peut-être de ce que Speedweek signale au sujet d’un passeport exempte de tampons qui auraient justifié des séjours aux essais Moto2 et aux deux courses (28 mars et 4 avril 2021) à Doha/Qatar. Cette ambiguïté a été levée selon le site car l’Anglais a pu présenter des copies des billets d’avion.
Mais le reste du calendrier de Sam Lowes fait toujours débat. Pour expliquer sa situation, le pilote de Moto2 insiste sur le fait qu’au printemps entre les courses en Europe, il est resté à Saint-Marin, la résidence de sa femme Marina Rossi, qui a un passeport italien. Elle travaille comme coordinatrice d’équipe dans l’équipe Elf Marc VDS Racing, pour laquelle le Britannique a remporté le deux premières courses Moto2 de l’année à Doha/Qatar en 2021. Étant donné que le petit État de Saint-Marin n’est pas un État membre de l’UE et ne fait pas non plus partie de l’espace Schengen, Sam Lowes aurait ainsi respecté les réglementations européennes et toutes les réglementations nationales concernant le droit de séjour.
Sam Lowes manquerait de preuves
Le problème est que l’ancien champion du monde Supersport ne peut fournir aucune preuve concrète de son séjour à Saint-Marin car il n’y a pas de douaniers entre l’Italie et Saint-Marin et il n’a jamais eu de tampon sur son passeport britannique à son entrée et à sa sortie de cette République. Selon Speedweek, Marc VDS a obtenu divers avis juridiques qui confirment que le séjour du Britannique dans l’UE était interrompu à chaque fois qu’il entrait à Saint-Marin.
Hélas, Sam Lowes ne peut pas prouver spécifiquement combien de jours il a passé dans l’État de Saint-Marin depuis le 1er janvier. Sa femme Marina y possède une maison et leur fille va à la maternelle à Saint-Marin. Le feuilleton n’est donc pas clos tandis que Sam Lowes aurait pu obtenir légalement un passeport italien grâce à son épouse italienne. Mais il n’en a apparemment jamais fait la démarche.