Aprilia et Viñales étaient les vedettes des coulisses dans ce Grand Prix des Pays-Bas à Assen. La faute à une rumeur qui les associe pour 2022, lorsque le divorce sera prononcé entre l’Espagnol et son actuel employeur Yamaha. Le pilote concerné ne s’est pas étendu sur le cas de la RS-GP, mais a bien confirmé que ses jours sur la M1 étaient comptés. Au sein de la marque de Noale, on a donné son avis. De Massimo Rivola à Aleix Espargaró…
Maverick Viñales est donc en partance de chez Yamaha, alors qu’il a un contrat jusqu’à fin 2022. Mais l’Espagnol veut aller voir ailleurs si l’herbe est plus verte. Il l’a fait comprendre et demain, lundi, on attend un communiqué de la marque au diapason pour éclairer cette situation. Cependant, quitter la M1, cela veut dire retrouver une autre moto, car il n’est apparemment pas question de retraite.
Et cette autre machine serait badgée Aprilia. C’est une surprise, au vu du standing de l’équipe et du niveau de la RS-GP. Certes prometteur, mais pas encore à la mesure de la M1. Cependant, c’est la seule place potentiellement à prendre. Sur la conjoncture, le directeur de la compétition Aprilia Massimo Rivola s’est montré prudent : « c’est prématuré d’en parler, car il faut aussi respecter la situation actuelle et donc le contrat Yamaha » dit l’Italien sur motogp.com qui en arrive vite à l’essentiel : « mais s’il est disponible, nous sommes intéressés ».
Côté Aleix Espargaró, on est aussi sensible à cette spéculation, et d’autant plus qu’il connait très bien un Viñales avec qui il a partagé le box Suzuki durant les saisons 2015 et 2016 : « le talent de Maverick est très élevé, je ne dis pas ça parce que c’est un très bon ami mais en tant qu’ancien coéquipier. J’ai très bien travaillé avec lui pour améliorer la moto, en analysant ensemble les données de télémétrie. Maverick est très fort, je ne sais pas ce qui est vrai ou pas sur le passage à Aprilia, mais ce serait une dream team ».
Aprilia : « les jeunes qui ont refusé de venir regretteront ce choix à l’avenir »
L’ajout de Viñales pourrait remodeler les hiérarchies au sein de la maison italienne, mais comme l’a admis Espargaró lui-même, cette combinaison pourrait conduire à des améliorations de développement sur une moto qui a clairement progressé lors des dernières courses. L’Espagnol, qui pilote la moto de Noale depuis 5 saisons, a été fondamental dans ce processus d’évolution, qui se poursuit.
« J’étais très en colère quand j’ai appris de Massimo Rivola qu’en 2022 nous n’aurions pas plus de deux motos sur la piste. Ensuite, j’étais aussi très en colère quand j’ai appris que certains jeunes pilotes Moto2 ne voulaient pas venir courir avec nous. J’adore Aprilia, je ressens ce projet comme si c’était le mien et j’ai toujours envie de m’améliore. Je pense que ces pilotes qui sont en Moto2 qui ont eu la chance de venir et qui ont refusé regretteront ce choix à l’avenir. Ils ont raté une belle opportunité et j’espère que mon partenaire en 2022 pourra être un pilote vraiment rapide et fort, car nous le méritons et nous ne sommes pas loin du sommet ». Dovizioso aurait-il raté le coche ?