pub

Ce n’est rien de dire que Francesco Bagnaia s’en sort bien dans ce Grand Prix de France où il s’en tire avec un quasi-statu-quo dans la course au titre. Il n’a perdu les commandes que pour une unité et a terminé sa course au Mans à la quatrième place. De gros points pris alors qu’il s’était élancé lointain seizième et qu’il a dû purger deux pénalités, comme son équipier Miller par ailleurs vainqueur. La prochaine échéance est un Mugello qui devrait être un régal pour sa GP21…

On lui aurait dit samedi soir après les qualifications qu’il terminerait le Grand Prix de France au pied du podium en limitant admirablement les dégâts au championnat, sans doute que Bagnaia aurait signé sans discuter. Et il aurait bien fait car c’est ce qui s’est passé. Ceci alors qu’il a vécu dans la Sarthe sa première course sous le régime du flag to flag.

Mais avant d‘en arriver là, il a fallu s’employer et garder ses nerfs… Ce qui le dimensionne encore plus dans le rôle d’un favori pour le titre. « J’ai eu de la chance dans cette course folle d’avoir pu changer de moto parce que quelque chose ne fonctionnait pas bien sur la première. Nous devons vérifier cela sur la base des données », a-t-il révélé. « Mais je suis content parce que j’ai terminé quatrième après deux longs laps de pénalité », a poursuivi l’Italien de 24 ans. « J’étais convaincu que j’étais à la bonne vitesse, mais mon équipe m’a dit après la course que j’étais 3 km / h plus rapide que permis. Il est très difficile de se souvenir de 3 km / h sur cette moto. La prochaine fois, je serai plus prudent. Mais il est vrai que j’ai été puni. Parce qu’il y a une règle à suivre. J’ai perdu sept secondes en conséquence ».

Bagnaia France

Sans le flag to flag, Bagnaia n’aurait peut-être pas vu l’arrivée

Son coéquipier et vainqueur Jack Miller a reçu la même punition. Juste une coïncidence ou y avait-il un problème avec le limiteur de régime sur la machine d’usine ? « Si seulement nous deux avons été touchés, cela signifie que nous devons regarder de plus près », a également déclaré Pecco. « Ce n’est pas que quelque chose n’a pas fonctionné. Mais lorsque vous activez le limiteur, vous êtes initialement à environ 70 km / h. Ensuite, vous ralentissez progressivement ».

Malgré un week-end compliqué le champion du monde Moto2 de 2018 devient de plus en plus un prétendant au titre … « Ça fait plaisir à entendre. Je ne suis pas habitué à ça en MotoGP », a-t-il répondu, presque gêné. « C’est agréable d’être aux avant-postes, même après un tel week-end. Cela signifie que les choses vont bien. Je me sens incroyablement bien avec la moto et l’équipe. Nous travaillons bien. Mais je ne peux pas encore penser au titre, nous n’avons terminé que cinq courses. À mon avis, la situation dans la lutte pour le titre ne s’améliorera qu’un peu après Misano. Nous verrons où nous en sommes alors. Pour l’instant, je suis content de ce que nous faisons, même si nous avons encore du travail à faire. Parce que, comme je l’ai dit, les choses ne se seraient pas si bien passées ici sans le flag to flag ». Au vu des circonstances, Bagnaia est à compter parmi les vainqueurs de cette cinquième manche de la saison.

MotoGP France Le Mans J3 : classement

Crédit classement motogp.com

Tous les articles sur les Pilotes : Francesco Bagnaia

Tous les articles sur les Teams : Ducati Team