pub

Aujourd’hui en retrait, les États-Unis étaient autrefois un vivier de talents. À l’heure actuelle, il s’agit du pays ayant produit le plus de champions du monde en catégorie reine, avec sept couronnés. Un exploit incroyable, quand l’on sait que la grande majorité de ces titres furent remportés en un court laps de temps. Aujourd’hui, classons et rendons hommages à ces légendes du sport.

Comme tous les autres top 10 rédigés sur le site, il s’agit surtout de mettre en valeur et d’honorer, bien plus que de classer. La sélection de dix pilotes n’est que le reflet de la pensée d’une personne, et vous êtes invités à donner votre propre top 10 en commentaires. Tous les avis seront lus, et discutés s’il sont pertinents. En d’autres termes, n’hésitez pas !

Revenons un instant sur les critères de sélection. Premièrement, il s’agit des Grands Prix uniquement : Le WSBK sera donc laissé de côté, au grand dam de Doug Polen, double champion du monde. Un titre en 500cc aura « plus de valeur » qu’un titre 250cc ou 125cc, même si ces derniers ne sont pas nombreux dans le cas précis.

Le classement ne repose pas sur la vitesse intrinsèque mais sur la « grandeur », l’impact que le pilote en question laisse sur son époque. Ainsi, avoir le plus de victoires ne garantit nécessairement pas la première place, bien que les performances et le palmarès soient également des critères très importants.

Maintenant que les règles sont claires, passons au classement ! Comme à chaque fois, nous nous intéresserons d’abord aux mentions honorables, ces pilotes trop courts pour intégrer le top 10 mais qui méritent d’être mentionnés.

De John Hopkins à Doug Chandler en passant par Ben Spies, le choix n’est pas facile. Deux pilotes gravitent autour de la sélection finale sans jamais y rentrer. Tout d’abord Colin Edwards.

John Hopkins est un peu court pour intégrer le top 10 – christianB

Natif de Houston, le Texan fut un acteur majeur du championnat au milieu des années 2000 et début des années 2010. Après avoir triomphé en Superbike (deux titres mondiaux en 2000 et 2002),  « Texas Tornado » décida de rejoindre le mondial. Au cours de ses douze saisons au plus haut niveau, il engrangea douze podiums et trois pole positions sans jamais s’imposer. Le compteur aurait pu s’ouvrir à Assen en 2006, mais le coéquipier de Valentino Rossi chuta dans le dernier virage, laissant la voie libre à Nicky Hayden.

Une personnalité hors du commun, « à l’américaine », qui ne laissait indifférent. Passé chez Tech3 aux côtés de James Toseland, Ben Spies puis Cal Crutchlow (attention au duo de fous furieux), il continua à graviter autour du top 10 sans plus de succès. Sa fin de carrière au sein de la catégorie open est un peu moche, mais qu’importe. Edwards est un grand monsieur.

Pour finir, citons un américain qui ne vous dit sûrement rien, mais ô combien important. Ron Grant (1940-1994) fut un des pionniers au pays de l’oncle Sam, et aida considérablement les carrières de Pat Hennen et Randy Mamola, deux larrons que nous aurons l’occasion de retrouver dans les jours suivants. Son apport à Suzuki USA ainsi que son talent est trop souvent oublié. Tragiquement disparu dans un accident de bateau en 1994, il n’en reste pas moins le premier américain à monter sur un podium à l’occasion du Grand Prix des États-Unis 1964.

C’est tout pour le moment ! Demain, à la même heure, nous découvrirons les places 10 et 9 du classement. Soyez au rendez-vous !

La carrière de Ben Spies est très respectable, mais trop courte pour figurer dans le top 10. Photo : Raniel Diaz 800

Photo de couverture : Jerko Scholten 

Tous les articles sur les Pilotes : Nicky Hayden

Tous les articles sur les Teams : Monster Energy Yamaha MotoGP, Repsol Honda Team, Team Suzuki Ecstar