Le Champion du Monde Joan Mir avait la tête des mauvais jours au terme du vendredi de ce Grand Prix d’Espagne, quatrième manche de la saison MotoGP. Celui qui a dit vouloir finir sur le podium de toutes les courses restantes au calendrier ne s’est pas facilité la tâche dans la quête en se contentant d’un treizième temps qui le condamne, pour l’instant, encore à la Q1. Mais ce qui agace surtout l’officiel Suzuki c’est que ce scenario est récurrent avec la GSX-RR. Alors ça grogne…
Le week-end à Jerez a mal débuté d’entrée pour Joan Mir, comme un mauvais présage qui a mis tout de suite la pression : « j’ai eu des problèmes électroniques liés à l’anti-wheelie pendant la FP1 » dit-il. « Mais après les avoir résolus, j’ai réussi à faire plusieurs tours avec la même paire de pneus medium, obtenant de bonnes réponses. Une fois les nouveaux pneus tendres montés, cependant, j’ai rencontré de nouveaux problèmes qui ne me permettaient pas d’être rapide ».
Un écueil qui, on le sent, l’agace profondément : « les problèmes avec les pneus tendres étaient plus frustrants que les soucis d’ordre électronique, qui peuvent arriver. Entre les médiums usés et les pneus tendres neufs, j’ai réussi à améliorer mon temps d’un dixième seulement, tandis que les autres ont réussi à faire mieux d’une seconde. Ce n’est pas la première fois que cela se produit et c’est dommage car c’est quelque chose de difficile à contrôler. J’espère que la situation s’améliorera, car c’est très frustrant ».
Joan Mir : « je suis en colère parce que l ‘année dernière, la situation était meilleure »
Joan Mir continue d’analyser le problème, sans cacher le fait que les choses ont empiré en 2021, rendant le travail du pilote Suzuki plus difficile. « J’ai ce problème au moins une fois à chaque Grand Prix, alors j’espère que les choses changeront. Je pense que la situation pourrait être bien meilleure, mais à part ça, je ne peux que travailler pour m’améliorer. Je suis un peu en colère parce que l ‘année dernière, la situation était meilleure ».
Les problèmes de Mir deviennent évidents dans le dernier secteur de la piste, où l’Espagnol prend l’essentiel de son retard avec ses adversaires du haut du classement : « je n’ai pas de bonnes sensations avec le côté droit de la moto et avec les pneus, et comme le dernier secteur est composé de virages à droite, le problème se pose. Avec des pneus usés, ça va mieux, mais en général je dois m’améliorer. Je sens que j’ai le potentiel pour pouvoir le faire, aussi parce que je suis rapide sur le reste de la piste ».
Ken Kawauchi, le directeur technique, a quant à lui commenté : « la première journée à Jerez ne s’est pas très bien déroulée pour nous à cause de quelques problèmes en FP1. Le travail sur les réglages a été énormément retardé. Mais nous avons pu compenser cela en FP2 et les pilotes ont commencé à se préparer pour la course. Nous étions plutôt satisfaits du ressenti et du rythme. Il y a encore plus à améliorer. Nous y travaillerons donc samedi ».
MotoGP Espagne J1 : chronos
Crédit classement motogp.com