pub

Valentino Rossi court toujours, et même si beaucoup se demandent après quoi, lui le sait, s’en contente, et c’est bien là l‘essentiel. Après trois Grands Prix peu enthousiasmants où il n’a récolté que quatre malheureuses unités tout en se relevant d’une chute au Portugal, il a fait le point sur certains moments clés de sa carrière et sur la trace qu’il a laissée. Pour peu, on croirait entendre un retraité. Mais on sait qu’il n’en est rien. Il se dit même toujours heureux d’aller au boulot en entrant dans son nouveau box Petronas…

Valentino Rossi s’est ouvert à ses compatriotes de La Gazzetta Dello Sport. Et notamment sur son passé, parce que le présent n’est pas folichon, au point qu’il floute le futur. Un retour sur la carrière qui confirme une rancœur tenace, une plaie qui restera décidément à jamais ouverte… Mais commençons par les bonnes années : « 2001, parce que c’était la dernière des 500 et donc la dernière chance de réussir. Une bataille à mort avec Biaggi, merveilleux. Puis 2004, avec la victoire lors des débuts à Welkom avec Yamaha. Sportivement le plus beau. Et 2008 : pour beaucoup j’étais déjà fini, j’étais vieux. Au lieu de cela, en passant à Bridgestone, j’ai battu Stoner ».

Mais il y a aussi les points noirs : « Valence 2006. Là, j’ai perdu un championnat du monde que j’aurais pu gagner et je serais actuellement à 10. En 2013, quand je suis retourné chez Yamaha, pour tout le monde j’étais déjà fini. Au lieu de cela, s’ils ne m’avaient pas volé le championnat du monde, j’en aurais remporté un autre en 2015, il aurait été le dixième ».

Valentino Rossi : « chez Petronas, il y a des gens qui donnent leur âme »

Il n’y aura donc jamais de pardon. Valentino Rossi estime aussi l’héritage qu’il laissera au monde de la course : « j’ai été le premier pilote de MotoGP moderne, j’ai d’abord fait beaucoup de choses, ce qui est devenu une leçon pour de nombreux pilotes aujourd’hui. J’ai commencé très jeune, mais à 20 ans j’étais déjà en 500 et mon chemin a ensuite été suivi par tout le monde. Il y a des choses que j’ai faites dont tout le monde s’est inspiré ».

On dirait presque le discours d’un pot de départ. Mais il n’en est rien. Le même Vale précise ensuite : « je ne veux pas cracher dans la soupe que j’ai mangée, j’allais bien aussi dans l’équipe d’usine Yamaha. Mais Petronas c’est très bien, il y a une super ambiance, beaucoup de jeunes gars, une équipe fraiche. C’est très anglais, au fond ils sont différents des Italiens et des Espagnols, mais c’est cool d’être ici. Le matin ça me fait plaisir d’entrer dans le box, il y a des gens qui donnent leur âme ». A commencer par lui.

Valentino Rossi 2015

Tous les articles sur les Pilotes : Valentino Rossi

Tous les articles sur les Teams : Petronas Yamaha Sepang Racing Team