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Mattia Pasini Rossi

Dire que Valentino Rossi vit un début de saison MotoGP calamiteux relève du doux euphémisme. Après avoir été posté dans une équipe satellite par Yamaha, et à la suite d’un contrat d’un an paraphé avec une clause de résultat dedans, c’est exactement ce que devait éviter le nonuple titré pour qu’on ne lui rappelle pas ses 42 ans. Loin du compte, il défraye la chronique et alimente les conversations dans le paddock et parmi ses initiés. Dont certains sont, parfois, des anciens adversaires retraités bien plus jeunes que lui. Il peut aussi compter sur des alliés. Ainsi Mattia Pasini.

Quid de Valentino Rossi ? Les données du pilote Petronas en cette entame de campagne ne le présentent pas à son avantage. Quatre points marqués, un abandon sur chute, et des prestations lors des essais et des qualifications peu enthousiasmantes. On est loin du Valentino Rossi au palmarès de 115 victoires agrémenté par neuf titres mondiaux. Des scores qui, au passage, n’évoluent plus depuis un bon moment.

La faute à qui ? Certains avancent son âge de 42 ans en précisant, par exemple, qu’il fait un sport pour les jeunes gens. D’autres avancent la question des pneus insistant sur le fait qu’il lui faut changer de style de pilotage. Et puis il y a ceux qui avancent l’hypothèse Petronas. Soit son équipe. Mattia Pasini est de ce groupe-là. Il dit sur MOW : « il lui est très difficile de piloter, il est un peu artificiel sur la moto, il part toujours de loin… À mon avis, il le regrette. Avec le MotoGP d’aujourd’hui, si vous n’êtes pas en place, il est vraiment difficile d’exceller. Le niveau est très élevé et tout le monde est fort ».

Mattia Pasini : « le problème n’est pas l’âge »

« Je crois que Vale est toujours en forme et que le problème n’est pas l’âge », poursuit Mattia qui porte ensuite l’estocade sur le team Petronas. « Ils devraient pouvoir le mettre à l’aise sur la moto, car c’est quelqu’un capable d’aller vite. J’espère qu’il sortira de cette situation le plus tôt possible, car le voir comme ça est dommage ».

Peut-être, mais ça n’allait pas vraiment mieux lorsqu’il était au sein de l’usine Yamaha. L’an passé, Petronas a remporté six des 14 courses du calendrier MotoGP. Depuis le début de cette saison, le second pilote Morbidelli, le vice-champion du monde sous les couleurs malaisiennes, ne semble pas non plus à l’aise, parlant même ouvertement d’un désir de changer d’air en 2022. Une drôle d’ambiance et un revirement étonnant que le temps et les événements à suivre éclairciront peut-être.

 

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