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Si Marc Marquez revenait ce vendredi au Portugal après 9 mois d’absence en MotoGP, Miller, lui, retrouvait sa Ducati dix jours après avoir été opéré du syndrome de loges. Une intervention qui, pour l’instant, ne le gêne pas puisque le voilà cinquième. A près d’une demi-seconde de son équipier Bagnaia, tout de même, et qui pointe en tête. Mais il en faut plus pour effacer le sourire de l’Australien qui a dépanné Johann Zarco sur la piste, en fin de FP2…

Jack Miller n’a pas connu une entame de saison au Qatar enthousiasmante, puisque ses ambitions en tant qu’officiel Ducati doivent dépasser les simples deux neuvième places acquises. Un malheur n’arrivant jamais seul, l’Australien a dû se faire opérer du syndrome des loges et il reconnaissait jeudi en conférence de presse qu’il ne serait pas à 100% de ses capacités sur le pourtant très exigeant tracé de Portimao.

Au vu de cet état des lieux, Jack Miller ne crachait pas sur le bilan de son vendredi en Algarve qui le mettait dans le top 5 : « je me sens bien, le bras s’est senti bien immédiatement après l’opération. Mais je sais comment les choses se passent vraiment et vous ne le savez que lorsque vous pilotez la moto. Nous ne saurons qu’à Jerez si l’opération a finalement été un grand succès. C’est un circuit où il y a des virages à droite plus rapides dans lesquels j’ai eu des difficultés ».

« Je suis heureux d’être ici et en bonne santé. À chaque tour, j’ai un grand sourire sur mon visage. Une chose est sûre, je veux me battre pour un podium. Pour cela, nous devons améliorer un peu le rythme de course » reconnait-il.

Miller : « Marquez fait des choses qui vous font vous demander comment il peut le faire »

Jack Miller revient aussi sur sa fin de FP2 où il s’est proposé comme taxi pour un Johann Zarco en panne. « J’ai vu que sa moto était en feu en bas et je le lui ai dit. Les commissaires n’ont rien fait au début » raconte le pilote de 26 ans. « Je leur ai alors dit de se dépêcher, la moto était en feu ! Je l’aurais poussé, mais les commissaires ne l’auraient pas laissé partir de toute façon, même s’il n’y avait pas de fuite d’huile. Alors je lui ai demandé s’il voulait monter avec moi. La première fois est gratuite, la deuxième fois, vous devez payer ».

Il termine sur un Marc Marquez qui a impressionné dès son retour à la compétition : « nous savons à quel point il est extrêmement talentueux. Il suffit de regarder les séances et de voir ce qu’il fait immédiatement sur une moto. Il fait des choses qui vous font vous demander comment il peut le faire. J’étais heureux quand je l’ai vu rire vendredi matin. Je sais à quel point ce sport compte pour lui. Nous l’adorons. Et si vous ne pouvez pas faire cela pendant neuf mois, ce n’est pas facile à gérer ».

Jack Miller Portugal

MotoGP Portugal J1 : chronos

Crédit classement motogp.com

 

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