Chez Aprilia en général, et Massimo Rivola en particulier, on est heureux de voir la nouvelle RS-GP afficher un niveau de performance prometteur dans une période charnière du programme MotoGP. Jusque-là, il n’avait pas de quoi convaincre les dirigeants de Noale et les argentiers du groupe Piaggio. Mais depuis quelques semaines, on parle en bien du constructeur, tellement d’ailleurs qu’un pilote du calibre d’Andrea Dovizioso a décidé d’aller se rendre compte par lui-même de ce changement. Il était temps, car le directeur général d’Aprilia Racing ne le cache pas : c’est le moment ou jamais de se révéler.
Alors que le Grand Prix du Portugal a ouvert les hostilités de la troisième bataille de la saison 2021, Massimo Rivola, le patron d’Aprilia Racing, a rappelé les enjeux que la marque doit relever ces prochains mois en MotoGP : « ce début de championnat est fondamental pour notre avenir, tant en termes de pilotes que d’équipes satellites. L’objectif serait de devenir officiel et d’avoir une équipe satellite. C’est clair, nous avons une grande responsabilité sur nos épaules, nous devons obtenir des résultats ».
Si cet impératif devait se faire encore attendre, Rivola peut abattre la carte Dovizioso récemment entrée dans son jeu comme un atout maître politique. Un bonheur puisque les premiers essais à Jerez ont été à ce point positifs que de nouveaux tests auront lieu au Mugello le mois prochain : « Dovizioso s’est avéré être un professionnel du plus haut niveau, scrupuleux, analytique, il a fait une grande impression sur moi » commente l’Italien sur Sky Sport.
Massimo Rivola déroule le tapis rouge à Dovizioso
« Il n’a rien dit de complètement différent des informations que nous avions collectées auprès de nos pilotes, il a confirmé de bons sentiments sur la moto, notamment en termes de facilité de pilotage. En même temps il est évident que nous devons peaufiner les réglages pour le Mugello en mai ».
Concernant l’hypothèse de voir Dovizioso en tant que wild card Aprilia dès cette année, Rivola ajoute : « nous vivons au jour le jour, mais je peux dire que s’il le voulait, nous le nous retiendrions certainement pas ». Le message est clairement passé.
