Les deux derniers Grands Prix du Qatar ont révélé des Yamaha Petronas étonnamment atones. D’autant plus que les M1 de ce team ont été flamboyantes l’an dernier tandis qu’à cette époque les machines aux couleurs officielles peinaient. Or, cette année, c’est tout le contraire que l’on a vu dans le clan de la marque aux diapasons. A tel point que pendant que Viñales et Quartararo se partageaient les victoires, Rossi et Morbidelli restaient englués au fond du peloton. Andrea Dovizioso a soulevé une question qui lui est chère et qui est celle du pneu. Une approche qu’adoube Marco Melandri, mais avec un point de vue qui va faire du bruit…
Marco Melandri est un pilote retraité qui officiel à présent sur la chaine DAZN comme commentateur. Et l’Italien n’hésite pas à avoir des avis tranchés qu’il illustre qui plus est de son expérience passée, lorsqu’il était en activité. Une conjonction qui se retrouve lorsqu’il parle de Michelin et des performances vues lors des deux Grands Prix au Qatar.
Ainsi, lorsque sur MOW on lui demande une évaluation sur l’idée avancée par Dovizioso de pneus Michelin aux performances parfois difficiles à comprendre, il répond sans souciller : « ce n’est pas nouveau. Il en a toujours été ainsi avec Michelin ». Peut-être, mais Melandri va plus loin en assumant une conviction sur une iniquité entre les concurrents, assumée par le manufacturer unique du MotoGP.
Melandri précise un fait historique sur sur les teams satellites
Il précise ainsi : « en théorie, ils devraient tirer les pneus au sort le jeudi, mais à vrai dire, personne ne l’a jamais vu. Les pneus sont accompagnés du nom du pilote ». Une précision qui fera autant sensation que celle-ci : « ils donnent d’abord aux officiels des pneus, mais ceux qu’ils veulent et pas ceux qui sont proposés aux autres ».
Lorsqu’on lui demande de dire clairement ce qu’il sous-entend, Melandri répond : « je dis qu’ils pourraient faire un peu plus les choses à la lumière du jour. Je ne crois pas que les difficultés du team Petronas viennent de là ». Mais alors d’où ? Là aussi, sa réponse est incisive : « Eh bien, vous savez … de 1980 à aujourd’hui, dites-moi une année au cours de laquelle une équipe satellite a gagné le championnat… ». On en reparlera avec Pramac Ducati, dont le pilote Johann Zarco est pour le moment en tête du classement général provisoire…
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