Jusque-là tout allait assez bien pour Pol Espargaró avec une Honda qu’il découvre. Mais le couple homme-machine vient de connaître sa première difficulté en ce vendredi du Grand Prix de Doha, qui, cette fois, n’a pas été un élément de plus à ajouter dans la courbe de progression. Un fléchissement symbolisé par cette 17e place qui met le pilote Repsol dernier du clan Honda. Pendant ce temps, son équipier Stefan Bradl assurait une place dans le top 10, et, sans doute, en Q2 …
Le vendredi du Grand Prix de Doha a rappelé à Pol Espargaró que rien ne lui sera facile chez Honda. Les premiers signes ont certes été encourageants, mais il ne faut rien prendre pour argent comptant. Reste que ce le résultat décevant de cette entame de second meeting de la saison a tout de même été un mélange d’erreurs humaines et d’écueils techniques.
Pol Espargaró explique : « c’est facile. Je n’ai pas fait un bon tour ». Puis il détaille : « J’ai fait beaucoup de tours. Mais cela n’a pas fonctionné et ça n’a tout simplement pas fonctionné ensemble. Ce n’est pas une excuse, c’est la réalité ».
Le pilote de 29 ans révèle un problème également soulevé par Joan Mir dans son bilan de journée : « nous avons des pneus préchauffés dans la sélection de pneus pour samedi. Leurs performances sont plus faibles ici, mais nous devons les utiliser. Le niveau d’adhérence est nettement inférieur à celui des pneus qui n’ont pas été chauffés la semaine précédente. Ensuite, si nous prenons les pneus qui fonctionnent, la moto est complètement différente. Je fais de nombreuses erreurs. Nous avons maintenant un pneu qui est préchauffé, le reste fonctionne. Nous verrons si nous avions la bonne stratégie ».
Pol Espargaró : « je n’ai jamais été fort ici »
L’Espagnol précise cependant : « ce n’est pas une excuse, d’autres pilotes ont aussi ce problème. Mais je manque juste la sensation du premier tour. En fin de compte, j’ai été deux dixièmes trop lent ». Et il se retrouve à un peu plus d‘une seconde du meilleur chrono qui est l’apanage de Jack Miller sur la Ducati.
Le jeune frère Espargaró ajoute : « je n’ai jamais été fort ici à Doha, cela rend les choses encore plus difficiles. Ensuite, j’ai fait l’attaque contre le chrono avec le seul pneu qui fonctionnait. Mais ce n’était pas assez. J’ai aussi fait une erreur et ce n’est tout simplement pas suffisant quand c’est si serré. J’étais trop lent sur un tour, c’est le résumé de vendredi ».
Il termine : « Taka Nakagami n’était même pas en Q2 le week-end dernier et il était devant nous dans la course. Nous devons donc continuer à travailler, être détendus et laisser cela se produire. Bien sûr, nous ne sommes pas dans la situation souhaitée, mais je suis convaincu que nous y parviendrons ».
MotoGP Qatar 2 J1 : chronos
