MotoGP Qatar 2 J1 Jack Miller (Ducati/1) : "mes bijoux de famille sont intacts"

Jack Miller est sorti par le haut d’une situation périlleuse qui le menaçait en ce vendredi du Grand Prix de Doha. Un second rendez-vous avec Losail que l’Australien ne doit pas rater, comme l’a été son premier avec le Qatar, marqué par une neuvième place. Soit bien loin des ambitions de l’Australien pour cette saison. Cela ne semblait pas vraiment bien parti pour renverser la situation, mais l’officiel Ducati a du ressort et, en un tour viril, il s’est posté en haut de la feuille des temps. Malgré une amorce de figure qui aurait pu lui faire mal …

Jack Miller sort donc en tête de ce vendredi du Grand Prix de Doha. Mais si sa vélocité est confirmée, il ne convainc toujours pas encore sur sa régularité. L’Australien a réalisé un temps de 1’53.145 et le alors que temps de la pole de samedi dernier était de 1’52.772, un nouveau record à Losail signé par son équipier Bagnaia par ailleurs second au terme de la FP2.

Ce chrono de Miller n’a tenu qu’à un fil puisque Nakagami est sorti juste devant lui, alors qu’il était en plein effort : « quand je suis sorti du virage 6, j’ai tout de suite vu la poussière. Taka roulait encore à ce stade … J’étais juste derrière lui pensant que mon temps au tour serait annulé. Cela m’est déjà arrivé auparavant, je ne voulais pas en faire l’expérience à nouveau, alors j’ai coupé le gaz pour être sûr. Je savais que je pouvais encore faire partie du top dix et jeter les bases de mon entrée directe en Q2. Parce que demain dans la FP3, les conditions ne seront pas aussi bonnes qu’aujourd’hui dans la FP2. Nous l’avons vu la semaine dernière ».

Jack Miller précise que, par rapport à la semaine dernière, les conditions ont quelque peu changé en MotoGP : « oui, il faisait extrêmement chaud aujourd’hui. Mais j’ai fait tout ce qui devait être fait pour être là », a déclaré Jack. « J’ai fait trois runs de quatre tours chacune en FP1. La température dans la FP1 était d’environ 36 degrés, presque deux fois plus élevée que le soir dans la FP2. Nous n’avons pas changé la configuration, nous avons principalement testé des « mappages de moteurs ».

Jack Miller : « la prise en main est différente »

Il ajoute : « nous n’avons fait la chasse au chrono que le soir. Je suis d’accord, la prise en main est différente de celle d’il y a une semaine. Mais j’ai eu le sentiment que je pilotais aussi bien aujourd’hui que lors des essais. Par exemple je l’ai remarqué avec la pression de freinage. Le week-end dernier, je n’ai pas pu utiliser cette pression de freinage » dit-il.

Miller a vécu un moment de choc et a pu éviter une chute. « Tous les observateurs m’ont demandé si j’avais été blessé par cet incident, mais ce n’est pas le cas », a déclaré l’Australien le plus rapide. « Mes organes reproducteurs ou mes bijoux de famille sont intacts » rassure-t-il dans son langage toujours imagé.

Dimanche, Miller a terminé à la 9e place à Doha en raison d’un pneu arrière en très mauvais état. « Sept points valent mieux que zéro point », dit-il. « Mais ce qui s’est passé à l’époque ne se répétera pas. Ça c’est sûr ». Il faudra néanmoins confirmer ça jusqu’à dimanche.