Le Moto2 termine son intersaison au Qatar, sur une piste de Losail qui leur est ouverte pendant trois jours. Ou presque… Car les pilotes n’ont droit qu’à un nombre de tours limité durant cette période dédiée. 111 tours et pas un de plus durant ces 72h00. Et voici pourquoi …
Au vu des difficultés rencontrés en ce premier jour des tests de Moto2 à Losail, le nouveau pilote de l’équipe espagnole SAG d’Edy Perales qu’est l’expérimenté Tom Lüthi se félicitait d’avoir pu tourner en Espagne avec sa machine avant de prendre ses quartiers à Losail : « je suis heureux que nous ayons pu très bien tester en Espagne », a déclaré le double vice-champion du monde de Moto2 2016 et 2017 dans une interview accordée à Speedweek. « Nous avons eu de la chance avec la météo à Valence et avons bien progressé. Ensuite, nous sommes allés à Jerez et nous y avons également eu de bonnes conditions. Cela nous a vraiment aidés. Mais maintenant, il est important que nous puissions faire quelques tours ici au Qatar avant le début de la saison ».
Moto2 : le même moteur Triumph fera les tests et les deux Grands Prix suivants
D’autant plus important que la fenêtre de tir est réduite. Le Suisse ajoute en effet : « notre tâche ici n’est pas si simple, car toutes les équipes et tous les pilotes se sont vu imposer une limite de kilomètre par ExternPro. Parce que ce moteur Triumph de 765 cm3 doit subir les trois jours d’essais et les deux week-ends de GP ici à Doha. Chaque pilote n’est donc autorisé à faire qu’un certain nombre de tours, chacun ayant le même nombre. Mais cela limite bien sûr notre travail de test. Nous avons donc dû élaborer un bon plan. »
Et en effet, les pilotes ne sont autorisés à effectuer que 111 tours sur les trois jours d’essai, car les moteurs Triumph standard doivent également survivre aux deux week-ends du Grand Prix du Qatar les 28 mars et 4 avril et leur durée de vie ne doit pas être dépassée. ExternPro, qui s’occupe de l’intendance moteur en Moto2 veille au grain …