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D’un côté, Fabio Quartararo, jeune talent français de 21 ans récemment promu pilote d’usine pour représenter un constructeur japonais dans l’arène du MotoGP : Un microcosme international itinérant relativement restreint bien qu’à la pointe de la technologie et du sport, avec son vocabulaire, ses codes et ses stars.

De l’autre, Yann Barthès, présentateur vedette de Canal+ avant d’atterrir dans le giron de TF1 sur la chaîne TMC. Intelligence, culture et humour sont des atouts indispensables pour celui qui, quotidiennement, fait face à l’actualité devenue un peu folle du vrai monde actuel, c’est à dire celui qui s’étend en dehors du paddock des circuits de Grand Prix.

La rencontre entre les deux mondes a eu lieu mercredi dernier, pendant neuf minutes, lorsque El Diablo, tout de noir vêtu, a fait son apparition sur le plateau de l’émission « Quotidien » diffusée chaque soir sur TMC, du lundi au vendredi à partir de 19h25. Les passionnés des deux roues ont dû attendre la deuxième partie du talk show, après plus d’une heure d’émission, pour entendre le pilote Yamaha, petit effort largement compensé et récompensé par une notoriété croissante de notre passion auprès du très grand public.

C’est donc après un éclairage sur une loi sur le séparatisme et une mise en valeur du journaliste Alain Duhamel que Fabio Quartararo a été découvert par les téléspectateurs de TMC, mais aussi par Yann Barthès qui n’a nullement tenté de cacher ne rien connaître à la moto. Face à celui qui a donc pris le rôle de Candide, le Niçois est apparu aussi souriant que décontracté et particulièrement à l’aise dans un environnement pourtant à mille lieues de l’asphalte d’un circuit.

Entre le pro aguerri des plateaux et le jeune homme de 21 ans, on a même vu les rôles s’inverser quand Yann Barthès s’est égaré dans des approximations à faire sourire les passionnés de MotoGP en demandant « vous avez le genou qui touche presque, c’est ça ? ». A cet instant, il aurait été facile pour Fabio Quartararo de rectifier en indiquant que non seulement le genou touchait le vibreur en virage, mais aussi le coude, voire l’épaule… mais non, El Diablo est resté sagement dans sa boîte, sans doute par modestie et pour ne pas gâcher la belle ambiance qui régnait sur le plateau, ce dont Yann Barthès, en bon professionnel, s’est aperçu : « je le dis mal, je le sens dans ses yeux ».

En définitive, les adeptes des Grands Prix n’auront sans doute pas appris grand-chose, mais là n’était pas le propos : Après une première apparition chez la concurrence de Canal+ dans Clique, Fabio Quartararo confirme avec une aisance certaine son entrée dans le panorama sportif national, aux côtés des plus grands.

Saluons simplement ce genre d’initiative et souhaitons que cela favorise la notoriété grandissante du MotoGP auprès du public français, le seul moyen pour que, à terme, les grands groupes nationaux soutiennent un tant soit peu pilotes et teams de motos dans l’hexagone !

A revoir sur TF1.fr

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