Alex Márquez est désigné comme le grand favori de cette saison 2018 de Moto2. Un statut logique puisqu’il est l’un des plus expérimentés du plateau et qu’il évolue au sein du team titré en 2017 avec Morbidelli. Mais une situation qu’il faut aussi assumer car, au bout du chemin, se dessine un avenir en MotoGP, sans doute encore sous les mêmes couleurs et peut-être avec des Yamaha. Il ne faut donc pas se louper. Au Qatar, le frère de qui vous savez a sauvé un podium malgré des soucis techniques. Ce qui peut être considéré comme un bon début…
La première course a livré un doublé d’Italiens sortis de la VR46 Academy comme verdict. Mais Alex Márquez ne prend pas pour argent comptant cette issue et préfère attendre la suite avant d’évaluer l’adversité : « cette saison, la course au titre est plus ouverte que jamais. Il y a beaucoup de pilotes de haut niveau en lice. Il y a aussi ceux qui viennent du Moto3 et ceux qui arrivent du MotoGP. Certains pilotes ont changé d’écurie. Pour le moment, évaluer le plateau est compliqué. Ce n’est qu’après trois, quatre, voire cinq courses que je pourrai identifier qui sont exactement mes adversaires ».
Il faudra, dans un tel contexte, savoir utiliser à plein ses qualités et limiter au mieux les dégâts générés par ses points faibles : « je pense que ma première qualité est d’être fort dès le début de la course avec les pneus neufs. Sur ce point, je suis mieux qu’en 2017. Mon souci ce sont les pneus durs même si on a progressé sur le sujet. Dans l’ensemble, tout va bien et la moto est bien équilibrée ».
Côté stratégie, l’exposé de la méthode rappelle beaucoup celle de l’aîné Marc… « Pour gagner un titre, il faut gagner et prendre des risques. C’est la seule façon. Mais en même temps, il faut savoir choisir les risques. Prendre ceux qui pourront vous servir ».
Prochain rendez-vous en Argentine, dans deux semaines. Après le Qatar, c’est Bagnaia qui mène au général devant Baldassarri.