Le Qatar s’annonce comme la nouvelle terre promise d’un MotoGP qui envisage à présent le tracé de Losail comme une vraie terre d’accueil. Alors que la crise sanitaire s’amplifie malgré l’existence de vaccins, une aggravation qui pousse les pays à des mesures drastiques, le monde des Grands Prix doit réagir, comme en 2020, pour pérenniser son activité. Avec l’annulation forcée des tests en Malaisie, c’est l’intersaison qui doit être revue et corrigée. Toutes les parties prenantes ont eu une réunion au sommet en distanciel, et voici ce qui en est ressorti.
Le MotoGP le craignait, mais il fait face. Il s’agit d’une crise sanitaire toujours placée sous le joug de la Covid-19 qui ne veut pas lâcher prise. La catégorie pensait faire sa rentrée à Sepang, mais la Malaisie ferme ses frontières. L’intersaison se retrouve ainsi en danger car avec l’expédition du fret vers l’Asie, il n’est plus possible de se réarticuler en Europe. Il a donc été décidé de revoir les dates et de se concentrer sur le Qatar.
En substance, le traditionnel Shakedown qui préchauffe la piste pour les ténors avec les pilotes d’essais, Aprilia avec ses points de concession, ainsi que les débutants, est envisagé du 5 au 7 mars. Puis viendront les essais proprement dits du 10 au 12 mars. Le Grand Prix du Qatar est quant à lui toujours connu pour les dates du 26 au 28 mars. L’idée d’avancer d’une semaine l’épreuve inaugurale ne semble pas avoir eu de succès auprès des protagonistes.
Qatar : Michelin a les clés en main
Reste que ce programme fait tiquer ceux qui doivent se familiariser avec leur nouvelle équipe et leur nouvelle moto. Valentino Rossi chez Petronas, Pol Espargaró qui va découvrir la Honda, Danilo Petrucci qui ne connait rien à la KTM ou encore Johann Zarco qui fera connaissance avec la GP21 regrettent sans aucun doute l’opportunité de Sepang disparue. Ils souhaiteraient certainement plus de roulage que les simples trois jours du test officiel.
La solution serait que le « Shakedown » ou a tous le moins un ou deux jours de celui-ci, soit aussi ouvert à ceux qui ont à tout découvrir de leur environnement et de leur matériel 2021. En théorie, cela semble simple, mais en pratique c’est plus compliqué. Pourquoi ? Parce que pour rouler, il faut des pneus… Et Michelin n’a pas prévu cette éventualité qui fait grossir le lot à expédier. Les négociations sont en cours et selon nos sources, elles devraient aboutir à une solution servant la cause de l’intérêt général. Ce qu’a toujours su faire le MotoGP depuis le début de la crise sanitaire …