Joan Mir est le Champion du Monde en titre en MotoGP, et donc la nouvelle cible de tout le paddock. Une pression qu’il va devoir gérer et Kevin Schwantz, qui a connu cette situation en 1994 après son titre sur Suzuki, lui souhaite bon courage. Car ce ne sera pas simple, surtout si Marc Marquez revient revanchard et avide de reprendre une domination interrompue par une grave blessure. Le Majorquin à la GSX-RR craquera-t-il ? Celui qui le connait bien, en l’occurrence Tito Rabat, donne des éléments de réponse, tout en livrant son sentiment sur Marc Marquez …
Joan Mir a conquis en outsider de marque un titre de Champion du Monde MotoGP que l’on pensait plus à la portée d’un Dovizioso ou d’un Quartararo une fois qu’il était devenu clair que Marc Marquez ne serait plus en mesure de faire face à ses responsabilités. Mais c’est l’officiel Suzuki, alors dans sa seconde année à ce niveau de la compétition, qui a raflé la mise avec ses sept podiums dont une seule victoire et pas la moindre pole-position.
Et maintenant ? Kevin Schwantz lui prédit des lendemains tendus, car en concrétisant ainsi, il a changé de statut. Bien que déjà Champion du Monde en 2017, en Moto3, Joan Mir joue cette fois dans la cour des grands et devra y défendre sa couronne, ce qui n’avait pas été le cas après son premier sacre. Dans quel état d’esprit sera-t-il ?
Rabat ne s’inquiète ni pour Mir ni pour Marc Marquez
Son compagnon d’entraînement Tito Rabat rassure : « il est toujours un bon gamin et avec les pieds sur terre. Il continue de travailler et il est comme moi toujours avec des motos en tête. Il continue à travailler et à être un gars organisé et tranquille, qui fait bien les choses. Il prend soin de lui et le titre MotoGP ne lui est pas du tout monté à la tête. Je vois la même chose que l’année dernière à cette époque ».
Voilà des éléments de réponse intéressant. Mais le même Rabat n’écarte pas non plus un retour fracassant de Marc Marquez : « je n’ai pas pu beaucoup lui parler. Je l’ai croisé un jour en motocross avec Álex et il était là pour le regarder. Son bras l’agaçait un peu, mais Marc est Marc et le premier jour où il montera sur la moto, il tournera à plein régime ». Un spectacle que Rabat regardera de ce qui est désormais son nouveau terrain de jeu : le WSBK.
