Andrea Dovizioso n’avait hélas pas grand-chose à dire au sujet de ses qualifications d’un Grand Prix de Teruel aux airs de séance qualificative du Grand Prix d’Aragon d’il y a une semaine. Et pour cause, les deux scènes se sont déroulées au même endroit. L’officiel Ducati n’avait en fait qu’à constater l’évidence : une totale impuissance à améliorer son sort. Alors le championnat…
Chez Ducati, on n’a pas de quoi pavoiser. Pour le second Grand Prix sur le même circuit arpenté il y a seulement une semaine, la copie rendue le samedi est pire que la précédente. Avec cette circonstance aggravante que Johann Zarco est aux avant-postes avec une GP19 du team Avintia… De quoi décontenancer les pilotes officiels, à commencer par un Andrea Dovizioso qui espère que cette terrible prestation convaincra enfin les derniers sceptiques qu’il n’est définitivement pas un candidat pour le titre mondial…
« Je ne peux pas jouer le championnat » clame Dovi « Il est facile de dire où nous perdons alors qu’il est difficile de dire où nous gagnons. Il s’agit d’un circuit où la traction est importante et si vous avez des problèmes pour ouvrir l’accélérateur en vous penchant cela devient difficile. Les autres ont réussi à s’améliorer, nous ne l’avons pas fait ».
« Je ne pense pas que ce soit entre mes mains »
Voilà pour le premier tacle. D’autres sont à suivre… « Dès le départ, il était clair que les pneus avaient beaucoup d’adhérence au centre et peu sur les côtés. Avec les nouveaux pneus, vous êtes plus rapide que l’an dernier, mais les autres sont encore plus rapides, donc même avec les pneus de l’année dernière, nous serions plus lents. Le potentiel des nouveaux pneus est énorme lorsqu’ils sont bien utilisés. Lorsque vous êtes rapide, vous pouvez penser à la stratégie et au championnat.
Nous abordons la course en pensant obtenir le plus de points possibles, mais vous n’avez pas la possibilité de penser à une stratégie car vous ne pouvez pas faire grand-chose. Pour le moment je ne pense pas au championnat, Je ne pense pas que ce soit entre mes mains. Tout dépend du style de pilotage, nous essayons de travailler le plus possible sur les réglages et faisons beaucoup de tests mais finalement c’est le style qui fait la différence.
Il termine : « dans la deuxième course toujours pire que la première ? Une hypothèse est que nous sommes bons quand il y a peu de temps disponible, dans la deuxième course avec plus de temps les autres arrivent, mais c’est juste mon idée »…
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