Les Grands Prix se suivent et se ressemblent pour Joan Mir et sa Suzuki lorsque le meeting joue les qualifications. A chaque fois, la GSX-RR ne facilite pas la tâche de son pilote qui se voit contraint à la remontée lors de la course du lendemain. Comme pour se racheter, la Suzuki ne rechigne pas à cette tâche. Mais elle est toujours risquée…

Huitième à Barcelone, 11ème la semaine dernière à Misano 2, huitième à Misano 1 et 4e et 6e des deux épreuves autrichiennes, ce n’est rien de dire que le samedi après-midi n’est pas la tasse de thé de la Suzuki. La GSX-RR préfère le dimanche. La preuve : Joan Mir a répondu présent sur les trois podiums des quatre dernières courses, et il n’est qu’à quatre points du leader du championnat Andrea Dovizioso

Reste qu’il va lui falloir une fois encore se cracher dans les gants pour jouer devant, ce dimanche, en Catalogne : « je ne suis pas satisfait des qualifications d’aujourd’hui, je continue de souffrir sur un tour chrono. Il semble que Suzuki n’ait pas la vitesse pour prendre la pole position, nous devons travailler plus dur » commente Joan Mir.

« Il faudra faire une course intelligente »

« Notre moto souffre trop lorsque nous mettons des pneus neufs. Normalement, avec des pneus non usés, les défauts de la moto sont masqués, mais dans notre cas c’est le contraire et c’est pourquoi j’ai du mal en qualifications. Nous allons nous améliorer à l’avenir, j’en suis sûr ».

Du coup, vu le contexte, le pilote de 23 ans peut envisager la course avec un certain intérêt : « je me sens bien avec des pneus usés, même sur cette piste qui n’a pas la même adhérence qu’à Misano. Nous lutterons tous dans les 10 derniers tours et nous gérerons vraiment mieux la situation. J’ai un bon rythme mais pour terminer ce week-end de la meilleure façon possible, il faut faire une course intelligente ».

MotoGP Barcelone J2 : qualifications

 

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