Jack Miller aime généralement mettre l’ambiance, mais dans le cas précis de ce Grand Prix de Barcelone, il sera un trouble-fête. Le voilà en effet avec sa Ducati GP20 au beau milieu des quatre Yamaha qui ont pris les cinq premières places de la grille de départ. Habitué au départ canon grâce au dispositif que Ducati a mis au point pour la circonstance, il compte bien se porter en tête d’entrer et perturber des M1 moins véloces en ligne droite. Et on sait à quel point la moto japonaise déteste rouler derrière un adversaire…

S’il est un départ qu’il faudra particulièrement suivre cette saison, c’est bien celui qui aura lieu ce dimanche du côté de Barcelone. Car si Jack Miller arrive à virer en tête et à la garder pour quelques tours, il pourrait bien gâcher la fête promise par Yamaha… D’autant plus que son rythme de course décelé lors de la FP4 est loin d’être ridicule : « le temps au tour est venu juste parce que nous travaillons. J’ai trouvé un réglage lors de la FP4. Aujourd’hui, la sensation sur la moto était bien meilleure, le vent était également moins fort, et la moto était plus efficace ».

« Plus je suis gentil, plus je peux conduire vite »

« Tout est étrange ici. Vous ne pouvez jamais ouvrir le gaz de manière agressive, tout doit être extrêmement doux. Il ne s’agit pas de battre des records au tour, mais de comprendre le pneu. La courbe 9 et la courbe 4 sont des points importants. Si vous vous penchez trop agressivement, la moto glissera immédiatement. Vous devez choisir l’angle avec soin et ne pas utiliser trop de frein moteur. Tout doit se passer très doucement. Plus je suis gentil, plus je peux conduire vite » analyse l’Australien.

Miller poursuit : « nous ne regardons pas les autres. Il y a une courbe où je vais regarder spécifiquement les données des autres gars. Mais ce week-end, je n’ai regardé aucune donnée des autres gars ». Puis il termine : « l’usure des pneus sera un gros problème dans la course. J’ai fait 26 tours avec le pneu avant en FP4 et aussi 21 tours avec le pneu arrière. Ce n’était pas génial ».

« Il sera important de passer devant les gars de Yamaha, mais aussi de ne pas brûler les pneus, comme à Misano 1. Nous avons quelques mètres jusqu’au premier virage, donc je peux essayer de perturber la phalange Yamaha du mieux que je peux ». Voilà Morbidelli, Quartararo, Rossi et Vinales prévenus…

 

MotoGP Barcelone J2 : qualifications

 

 

 

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