H.R.C. Trois lettres mythiques gravées à jamais
dans le marbre ainsi que sur le trophée MotoGP. Honda est le plus
grand constructeur ayant foulé les circuits du championnat du monde
depuis 1949. Aujourd’hui encore, un guidon Repsol Honda Team est
considéré comme le Graal pour tout pilote. La majorité des plus
grands a officié sur les machines ailées. Alors pourquoi ne
pas essayer de classer les dix pilotes les plus représentatifs de
la firme ?
Les critères de sélections ont été expliqués en détail dans le
premier volet. .
Voici maintenant l’heure du podium, après avoir dévoilé les
places 6 et 5
précédemment.
N°4 : Wayne Gardner (1959-)
À partir de la quatrième place, les profils changent. Le
« Crocodile » n’a connu
qu’une seule marque lors de son remarqué passage en catégorie
reine. En neuf années, Wayne aura tout vécu mais reste
indissociable des légendaires Honda Rothmans du milieu des
années 1980.
Du bon, comme pour son titre mondial en 1987 arraché face à son
rival Eddie Lawson au terme d’une année absolument dingue. Sept
victoires en seulement quinze courses pour venir à bout de
l’Américain, sans oublier un Randy Mamola lui aussi très en
forme.
Sa victoire à Philip Island en 1989 est l’un des
plus grands moments de l’histoire de Honda, et ce depuis leur
première course. Wayne était un pilote à part, bestial et dur au
mal. Il incarnait la philosophie de son employeur et ne se rendait
jamais. Toujours en 1989, il y eut cette vilaine blessure
de laquelle il ne revint jamais vraiment.
Au bout de l’effort, il raccrocha le cuir en 1992 non sans être
applaudi par toute une famille. Si Spencer est le premier
champion Honda, Gardner en est le premier mythe.
N°3 : Dani Pedrosa (1985-)
Le cas de Dani est plus compliqué qu’il n’en a l’air. Niveau
longévité, difficile de faire mieux. Même chose statistiquement.
Pour autant, il ne peut prétendre aux deux premières places à cause
du manque de titres en catégorie reine. Si l’espagnol avait réussi
à en prendre un en MotoGP, la discussion n’aurait pas été la même
et c’est pourquoi il ne peut être plus haut.
Dix-huit années de bons et loyaux services. Trois
titres mondiaux partagés entre la 125cc et la 250cc. 54 victoires
en carrière. Les chiffres parlent simplement d’eux mêmes. Dani
Pedrosa manqua de peu le titre, triple vice-champion du monde, mais
paraissait loin tout de même. En piste, il n’était jamais vraiment
piquant, jamais vraiment tranchant. Face à des tueurs comme
Jorge Lorenzo, Casey Stoner ou Valentino Rossi, ça ne pardonne
pas. Les blessures causées en partie par sa fragilité
physique naturelle furent dévastatrices et ce dernier
avait une réelle chance en
2013 avant de se casser la clavicule.
Pedrosa, c’est Honda. Honda, c’est Pedrosa. Où qu’il aille, il sera toujours accueilli à bras ouverts par la maison ailée. Ceci le place troisième de ce classement.
La décision finale est proche ! Rendez-vous prochainement pour les places 2 et 1.
Photo de couverture : Michelin Motorsport.