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Davide Brivio est celui qui, sur le terrain des Grands Prix, est l’homme du constructeur Suzuki. Une aventure qu’il a menée jusqu’au plus haut niveau d’aujourd’hui, en pariant notamment sur les jeunes Alex Rins et Joan Mir qui se délectent de la dernière génération de la GSX-RR. Le dernier résultat de Misano a mis sur orbite le dernier cité qui est maintenant à considérer dans la course au titre. De quoi sourire, mais Davide Brivio, s’il n’est pas rancunier, a de la mémoire. Et toujours la dent dure. Le Grand Prix de Styrie et ses échanges avec les commissaires restent un point de discorde. Et il ne s’en cache pas…

Davide Brivio commence enfin à voir la réussite sourire à ses troupes Suzuki après un début de saison malchanceux, avec, notamment, la blessure d’Alex Rins. Mais Joan Mir se bonifie. Il serait même peut-être dans une meilleure posture si les commissaires n’étaient pas intervenus lors du Grand Prix de Styrie.

La pierre d’achoppement est toujours cette utilisation de la partie verte délimitant les limites du circuit. Sur les bords de l’Adriatique, l’officiel Mike Webb s’est pourtant fendu d’une explication de texte sur l’application de la règle. Une intervention qui ne fait pas changer d’avis Davide Brivio, dont l’opinion sur le sujet va au-delà de la simple ligne verte…

Dans des propos relayés par le site sportfair, il affirme ainsi : « je pense que trop d’importance est accordée aux commissaires sportifs dans une discipline dans laquelle ils ne devraient guère être impliqués ». Et il illustre ainsi cette conviction : « il ne s’agit pas de football ou de basket-ball, qui ont besoin d’un arbitre pour juger si une action est fautive ou non ».

« Le principe de ce sport est que les motos doivent rester sur la piste »

« Ce sont des courses dans lesquelles celui qui atteint la ligne d’arrivée en premier gagne. L’intervention des commissaires doit être réduite au maximum, ceci est réalisé avec des règles plus précises. Le contrôle est nécessaire, mais ce qui se passe aujourd’hui affecte trop les résultats ».

Brivio a ensuite poursuivi : « certaines règles dépendent trop de l’interprétation des commissaires. Et lorsque cela se produit, cela ouvre la porte à des jugements subjectifs comme dans les cas de violation des limites de piste. La Direction de Course dit que la règle est claire et que vous ne pouvez pas aller sur le vert si le pilote qui le fait « obtient un net avantage » ».

« Mais bien sûr, mon interprétation de ce qui est un avantage clair peut différer de la leur. Il s’avère que les limites de la piste peuvent être franchies jusqu’à quatre fois avant d’être pénalisées. Les pilotes risquent donc plus qu’ils ne le devraient, car ils savent qu’ils peuvent aller longtemps quatre fois sans que rien ne leur arrive. Le principe de ce sport est que les motos doivent rester sur la piste ». Avec cette dernière phrase, Davide Brivio s’affirme comme un partisan de la tolérance zéro.

 

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