Après cinq saisons passées en Moto3, Romano Fenati fait donc le saut en Moto2 en 2018. Son statut de vice-champion du monde conquis l’an passé a montré qu’il s’était bien remis de sa mouvementée demi-campagne forcée de 2016, période où il a dû quitter le giron du VR46 pour raison d’incompatibilité de caractère. A présent au sein de la structure Marinelli Snipers dans laquelle il apprécie le côté familial, l’Italien aux dix succès se lance dans un nouveau chapitre de sa carrière. Qui, pour le moment, s’annonce assez compliqué…
A 22 ans, Romano Fenati est encore dans les temps pour rêver à une ascension jusqu’au sommet. Il en a le caractère et on se souviendra qu’à la fin de la saison 2017, il se réjouissait de retrouver Joan Mir, fraîchement couronné en Moto3, dans une catégorie Moto2 où il allait prendre sa revanche sur l’Espagnol.
Depuis, le discours s’est fait plus discret, comme d’ailleurs les résultats. Les séries de tests sont passées et même s’il reste encore des jours d’essais avant le lancé des hostilités au Qatar, force est de constater que Fenny n’est pas à la fête sur sa Kalex. Le patron de l’écurie Mirko Cecchini n’en disconvient d’ailleurs pas. Il explique, sur Speedweek : « on progresse à chaque tour, mais ce n’est pas encore suffisant. Passer à la Moto2 n’est pas facile pour Romano. Ni pour nous. Il faut que l’on grandisse ensemble ».
« Il faut que l’on analyse exactement ce qu’il faut que l’on améliore à la fin des tests de Jerez. La Kalex 2018 est une bonne moto, c’est donc une bonne base. Il faut que les prochains tests de Jerez soient un vrai pas en avant ». Si on ne sent pas encore tout à fait l’inquiétude, la préoccupation est néanmoins palpable. Pour mettre du baume au cœur au team, il y a heureusement un Tony Arbolino qui a succédé à Fenati sur la Honda du Moto3. Et qui fait des étincelles avec…