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Alex Rins a connu des débuts compliqués en MotoGP l’an dernier. Attendu comme le nouveau Vinales qui avait fait de la GSX-RR une moto gagnante avant de la quitter pour Yamaha, il a subi la pression d’entrée, sans pouvoir vraiment y faire face puisque, dès l’intersaison, il s’est gravement blessé. Revenu aux affaires, il a aggravé son cas durant une campagne où la Suzuki n’était plus que l’ombre d’elle-même. Mais Rins s’est soigné, il s’est remis en selle et il a commencé par prendre ses marques en dominant son équipier Iannone. En 2018, il sera apparemment à surveiller en leader des troupes d’Hamamatsu qui ont retrouvé leurs marques. Cette fois, le voilà en mesure de soutenir la comparaison avec son prédécesseur Viñales

Il a été solide lors des trois jours passés à Sepang et il s’est montré à nouveau durant les trois journées écoulées sur le tracé de Buriram. A chaque fois, il a été dans le top 5, ou peu s’en faut. Une constance qui n’est pas un accident : « en Malaisie je n’étais qu’à 80% certain de mes choix, mais après Buriram, je suis à 100% convaincu par la moto. Je voulais être compétitif et mettre au point une bonne moto afin de me battre pour les bonnes places cette année. On a essayé beaucoup de choses qui ont très bien marché. Les choses se passent très bien ».

« On a fait de gros progrès depuis l’an dernier. Et en tant que pilote, j’ai progressé lors des phases de freinage et sur plein d’autres détails. Le moteur et le châssis ont été confirmés depuis Sepang et en Thaïlande on a travaillé sur les ailerons du carénage. Ils sont aussi un gros progrès. Je dois encore valider si je prends les plus grands ou pas. On peut mieux exploiter le moteur avec eux car ils gèrent le « wheeling », mais ils pourraient être moins avantageux sur des tracés plus étroits. Mais dans les deux cas, nous sommes confiants sur nos choix ».

Avec toutes ces bonnes choses au menu, on attend un pronostic de la part de l’Espagnol : « la moto est très différente de celle de Viñales en 2016. J’ai pris de l’expérience, on a progressé avec mon chef mécanicien et les ingénieurs japonais, on a travaillé sur le rythme global en course. Alors bien sûr, on ne peut être sûr de rien durant des tests où tout le monde ne roule pas avec les mêmes pneus. Mais on ne s’est jamais concentré sur un seul tour, et en condition de course, si je ne suis pas le plus rapide, je ne suis vraiment pas loin des meilleurs ».

Nul doute qu’il faudra garder un œil sur cette Suzuki frappée du n°42 qui, non seulement pourrait faire oublier celle qui arbore le 19, mais qui serait aussi susceptible d’agacer un peu plus le pilote d’une Yamaha n°25 …

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