Après une saison de rookie passée dans l’ombre de Fabio Quartararo, le pilote officiel Suzuki Joan Mir entame sa seconde année en MotoGP avec la ferme intention de marquer la catégorie de son empreinte. Un podium serait par exemple le bienvenu. Après deux courses, il regrette un abandon et se félicite d’un top 5. Assuré de son avenir sur la GSX-RR, il n’a plus qu’à se concentrer sur ses objectifs. Il parle de la bonne ambiance qui règne dans le box managé par Davide Brivio, et il n’oublie pas le pilote test qui lui a permis d’arriver à ce bon niveau. Il s’agit d’un certain Sylvain Guintoli…
Avec cette cinquième place conquise au terme du Grand Prix d’Andalousie, Joan Mir espère avoir véritablement lancé sa saison 2020 de MotoGP : « cette année, tout sera plus sérieux car je ne suis plus un débutant » fait remarquer l’ancien Champion du Monde Moto3. « Il faut généralement un an pour s’adapter à la moto, puis les résultats viennent. Un contrat de deux ans ne vous laisse pas beaucoup de temps. J’avais aussi d’autres options, mais j’ai décidé de rester avec Suzuki parce que je crois vraiment au projet ».
« Sylvain Guintoli est un bon garçon »
C’est donc avec Suzuki qu’il vise l’objectif de conquérir le premier podium dans la catégorie reine. « Ce sont les résultats que nous recherchons et que nous méritons » assure-t-il. Pour cela, il faudra améliorer le comportement de la GSX-RR dans les virages : « ce sera la clé. Et aussi pouvoir attaquer sans tomber sera un aspect particulièrement critique cette année ».
L’équipe Suzuki Ecstar l’a accueilli comme une famille et la relation avec Alex Rins est optimale. « Je suis très proche de mon équipier et de mes mécaniciens. Si vous connaissez la course, vous savez à quel point c’est important. En revanche, si vous avez une mauvaise relation ou des problèmes dans le box vous êtes toujours distrait par autre chose … Nous échangeons des données avec Alex, mais nous n’en parlons pas beaucoup. Sylvain Guintoli est très utile car vous pouvez lui parler facilement. Quand j’étais rookie, je lui ai demandé des conseils pour adapter mon style de pilotage plus rapidement, et c’était vraiment utile. C’est un bon garçon » termine Joan Mir.